Vie de Backpacker

A toi qui ne pense qu’à partir … la “vie de backpacker” est pour toi !

N’as-tu jamais ressenti le désir voire le besoin de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures, de nouveaux challenges personnels … N’as-tu jamais rêvé d’évasion “sac au dos et chaussures de marche lacées” … si oui, alors une vie de backpacker s’ouvre à toi !

Vie de routard
Vie de routard

Plus connue la “vie de routard”

Un mode de vie qui se veut plus apaisé, plus serein et certainement plus constructif. Au revoir les clichés d’une société renfermée sur elle-même, faite de stéréotypes … ? on pourrait alors imaginer ce leitmotiv « laisse toi guider par tes envies et découvre le monde à ta façon… ».

Dormir sur la plage
Dormir sur la plage

Deux années …

4X4 life backpackers
4X4 life backpackers

Cela fait à présent deux années que je savoure les joies de cette backpaker life en Australie. Vécue sous différentes versions, à travers mon parcours, j’ai su allier les petits boulots, les loisirs, les expéditions… grâce à un visa qui favorise totalement cette initiative de vie (le Working Holiday visa).

Seule parmi d’autres

Voyageant seule, les rencontres avec d’autres backpackers sont propices bien qu’aléatoires. Certaines égayeront ma journée, d’autres créeront une amitié durable. Loin de mes racines, sans remplacer ma famille, représentera un « petit cocon » indispensable à un équilibre intérieur, où tout sentiment dans l’isolement choisi est décuplé.

Voyager seule
Voyager seule

Cette union fortuite avec différentes nationalités et personnalités m’a grandement appris concernant la vie en communauté : une entraide entre backpackers est indispensable et se forge au fil de contacts très enrichissants ; l’échange pour l’obtention d’un job, des astuces pour éviter de payer certains services ;), des lieux moins touristiques pour se ressourcer ou pour se loger à moindre frais … sont au cœur de nos conversations.

Jobs à la carte …

Job service
Job service

Pour subvenir à cette nouvelle « existence », il a été nécessaire de pratiquer différents jobs dont le plus commun est le travail en « ferme » (à savoir 88 jours accumulés au sein d’une ou plusieurs fermes sont obligatoires pour l’obtention d’une deuxième année sur le territoire australien). En effet, l’appellation des « fermes » est  assez générale : j’ai ainsi pu participer à la récolte et emballage des fruits et légumes, aux vendanges, à l’élagage des plantations… Il m’a fallu suivre les différentes saisons à travers le climat australien pour obtenir un travail constant et diversifié.

Galère improvisée

La tâche en elle-même n’est pas aisée : entre les douleurs physiques, la charge mentale d’une exécution rapide et soutenue (nous sommes payés au « rendement » ou à la « barquette » …), les travaux sous-payés… Aussi il m’est arrivé de me réveiller en pleine nuit par des crampes et des paresthésies intenses aux mains… de travailler pour des fermiers peu honnêtes qui ne payent pas le dû intégral… ou de subir quelques menus larcins dans la communauté (un pot de chocolat âprement gagné dont on ne connaitra jamais le goût…).

… mais rêve abouti !

Au regard de toutes ces conditions, de nombreux jeunes abandonnent la démarche de valider ces 88 jours, se restreignant à vivre un an et non les deux années espérées au Pays des Kangourous. Pourtant au fil des expériences, avec le « plus et le moins » de chaque instant… ce temps de « ferme », cette “vie de backpacker” restera l’une de mes meilleures expériences de vie… gravée à jamais dans ma mémoire.

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