Une vie nouvelle ? Gardons le cap !

Une vie nouvelle, est-ce possible ?

De nouveaux paramètres “avant/après” pour définir une vie nouvelle : un rythme nouveau ? des priorités différentes ? un savoir-être autre ?

La crise sanitaire a grondé dans « nos murs » – laissant des séquelles aussi bien physiques pour certains, que psychologiques pour tous – tout en s’éloignant progressivement… Aussi avons-nous changé nos habitudes d’une « vie à l’extérieur » pour vivre une « intériorité » riche d’un tempo qu’il serait peut-être appréciable de garder ?

Le curseur d’une vie parfois « trop bien réglée » s’est retrouvé à l’arrêt dans une période de confinement synonyme de « repli sur soi » ; impossible d’échapper à cette introspection, puisqu’après avoir repeint tous les murs lézardés, réalisé tous les gâteaux “sans gluten” et ranger tous les placards vides… il restait encore du temps pour essayer de « trouver un sens à tout cela ». N’est-ce pas Clo ?

Clôturons ce chapitre par une simple question sur la notion du travail…

Certains le souhaitaient ardemment, alors “est-ce que le télétravail a répondu à vos attentes ? “.

Je vous laisse y répondre.

Manger différemment…

 Il n’a jamais été vendu autant de farine (de même pour les préservatifs…) que pendant cette période d’enfermement ! Ainsi le « fait-maison », outre l’occupation, a développé une sensorialité riche en couleurs, comme le montre les visuels de Nat ! Sans oublier « complicité et créativité » dupliquée par ce partage culinaire entre jeunes enfants et parents.

Même des moulins anciens ont ré-ouvert leurs portes pour satisfaire une clientèle fervente d’un élément de base ; gâteau, pain, brioche, crêpe… notre mémoire gustative a explosé sous les feux des cuisiniers que nous sommes devenus. L’article « pâtisser » de Laurie nous a d’ailleurs rappelé les bienfaits d’une telle pratique.

Manger « local » a aussi fortement raisonné dans nos “chaumières” : une véritable appréhension d’un manque d’approvisionnement nous a fait consommer les denrées du terroir. Plus que d’habitude…

Un réseau de produits frais, locaux et « bio » s’est retrouvé au centre de fortes spéculations nous rappelant l’importance de ce que nous portons à la bouche.

Alors pourquoi ne pas entretenir cette source de produits valorisant ainsi les producteurs locaux ?

S’entourer d’éléments naturels

Par Instagram, Sarah (ma filleule ;)) me rappelait le bien-être ressenti en s’entourant de plantes ; « tout le monde » n’ayant pas l’opportunité de posséder un balcon, chacun a pourtant la possibilité d’avoir quelques pots et y déposer une « source de chlorophylle ».

Tous les végétaux n’ont pas la même « valeur énergique » ; aussi pourquoi ne pas s’entourer de plantes dites « purificatrices » car riche en émission d’oxygène (comme le “fleur de lune” par exemple…) ; Ou encore des plantes condimentaires connues pour leurs vertus phyto-thérapeutiques pour certaines ? C’est ainsi … que le romarin est apparu sur le balcon !

La nature faisant son nid, les oiseaux nous ont visité autour de cupules déployées à leur égard : un va-et-vient matinal et vire-voltant que l’on garde même après la reprise !

D’ailleurs les nouveaux comportements ne nous trompent pas : « Avant le confinement, les recherches d’appartements et de maisons étaient au coude à coude, alors que, depuis, il y a 65 % de recherche de maisons » confie une agence immobilière.

Entretien physique intégré pour une vie nouvelle ?

Le corps a alors été rappelé comme un maillon fort pendant cette période : le culte de la sveltesse est devenu l’indispensable rouage d’un entretien physique salvateur. Le sport chez soi, les étirements musculaires du matin, un temps de méditation… tous ces items abordés dans nos différents articles ne sont-ils pas à prolonger pour cette vie nouvelle déjà amorcée ?

Et pourquoi ne pas continuer le vélo acheté pour l’occasion et ainsi faire son marché dans l’aisance du geste ! En fait toutes les activités compatibles avec le confinement peuvent perdurer au-delà de celui-ci ; même la marche quotidienne dans le quartier (et cette fois sans l’excuse du chien !) donne des horizons, des couleurs, des angles enrichis tout simplement autour de « chez soi ».

Sans oublier le sportcrobate revisité par Lisa et Lilian !

Priorité à la convivialité !

Je me rappelle en début de confinement avoir envoyé des textos aux personnes qui me sont chères… La peur du lendemain nous fait apprécier les proches différemment. Et reconsidérer – en quelque sorte – notre tissu social ?

Alors pourquoi ne pas garder ces liens préférentiels et enlever tout le superflu d’une vie peut-être « dorée » mais sans intérêt notable ? L’attention, le geste, le sourire (même derrière un masque !) feront grandir de part et d’autre un lien social, très souvent dilué dans un rythme effréné et routinier.

Approfondir aussi les relations de voisinage et s’apercevoir que les ainés du quartier sont bien plus isolés qu’ils le souhaiteraient… fait aussi partie de cette vie nouvelle, qui nous fait rayonner par des petits riens, en fait pleins d’importance !

Et se faire plaisir ? N’est-ce pas devenu un nouvel « ordre du jour » ?

Nul ne sait notre avenir (sanitaire ou autre…), mais n’est-il pas temps d’éliminer toute thésaurisation subjective et enfin … peut-être… espérer vivre l’instant Présent et respirer « à plein poumon ».

Au sens propre comme au figuré !

Alors dites-nous… Quel est votre premier pas vers cette vie nouvelle ? Stella nous offre le sien…