Un animal de compagnie, le choix s’élargit …
Autrefois l’animal de compagnie se définissait comme chien et chat, voire le cheval, puisque à eux trois, ils montaient sur le podium des préférences des humains.
Depuis peu, les NAC sont apparus, sigle (au pluriel) pour « nouveaux animaux de compagnie ». Entendez par là… hamsters, reptiles, batraciens… Une flopée d’espèces et des non moins étranges agrémentent le quotidien maintenant de notre existence.
Alors que recherchons-nous dans cette relation hors du commun puisque l’espèce animale reste bien à part quoiqu’il en soit ? D’ailleurs selon notre culture, l’animal se positionne différemment dans notre sphère environnementale.
La relation homme – animal dans le monde ?
Même si des progrès ont élargi nos différentes croyances, nombre d’entre nous reste dans le mode « naturaliste », c’est-à-dire accorder à l’animal la concordance anatomique et physiologique avec l’humain sans lui accorder une once de « qualités mentales ».
Pourtant en Amérique du Sud et dans d’autres civilisations, la question du lien social ne se pose même pas. La croyance est telle, que les animaux sont dotés de qualités sociales ou mentales évidentes, alors que notre culture scientifique (cartésienne) ou notre mémoire collective ne leur attribue aucun affect émotionnel (ou si peu…).
Les combats des uns et des autres, engagés dans des associations (Brigitte Bardot, vent en poupe !) ont bien fait « bouger les choses » puisque la loi visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes a été promulguée le 30 novembre 2021.
Date pas si lointaine…
L’ animal, un être de communication ?
L’extraordinaire expérience des « enfants sauvages » nous a beaucoup enseigné.
Élevés par des mères nourricières animales, ils ne présentent aucun trouble grave de développement, à la différence de nos petits nourrissons victimes d’isolement social. Ces derniers, qui n’ont pas été baignés dans une communication temporelle et rythmique (d’après les travaux de Spitz), ont une santé mentale déficiente et un fort retard de développement statural par exemple.
Les interactions avec une mère animale adoptive apporteraient alors une dimension affective indispensable au développement de la santé…
Que peut donc apporter un animal de compagnie ?
Rassurer … Par le contact avec la fourrure d’un animal de compagnie (selon Demaret) on se rassure, s’apaise et se relaxe, comme le font régulièrement les primates quand ils effectuent leur toilettage social appelé alors « dépouillage ».
Les tabous sociaux liés au toucher (on s’excuse quand on frôle quelqu’un, même par accident) n’existent pas avec le monde animal, d’où une relation facilitatrice de caresse animalière sécurisante.
Car notre besoin de chaleur et de contact remonte à notre cerveau reptilien…
Le langage non verbal… le regard
Ce regard si communicatif dans notre société, de la bagarre à la cour amoureuse, se distingue aussi chez l’animal comme une régulation de l’interaction sociale.
Ne pas provoquer l’animal en le fixant de notre regard ou partager une intimité en se plongeant dans ces cristallins émeraudes appartiennent à nos codes sociétaux les plus ancrés.
Avec les animaux, les structures élémentaires des relations sont simplifiées, d’où un repère pour l’enfant presque essentiel et identificateur : la détente, le stress, la confiance, le retrait, l’approche, la peur… en un clin d’œil !
Relax Max !
Le chien, étudié plus que les autres animaux, aurait cet effet relaxant chez l’homme par l’absence de danger s’il est calme, en plus de ne pas surcharger nos systèmes perceptifs et interprétatifs.
En effet, l’animal n’exige aucun effort verbal à priori et peut ainsi laisser libre cours à notre concentration.
Catalyseur social, la « saucisse à quatre pattes » devient alors facilement la convergence des intérêts et s’octroie le rôle indéniable de médiateur. Même nos hommes politiques ont compris cette marque sociétale posant devant les médias avec leur pédigrée préféré.
Leurs drôles d’apparences
Bien des personnes humanisent leur animal de compagnie, tirant une poussette ou enfilant un anorak. Le sac à puce ou à plume se voit alors attribuer les ludiques décorations de notre quotidien.
A qui la faute ? A ces êtres remarquables gambadant joyeusement dans notre salon, ayant des traits fortement évocateurs de notre condition humaine.
Leur mémoire des lieux, des odeurs… la compréhension de nos gestes, la déduction de notre comportement… leur imitation… les rapprochent d’une humanisation appuyée par les médias ou la littérature !
Reconnu comme lien thérapeutique ?
Sans conteste, d’après de nombreux travaux d’études :
- L’animal apporte au patient la satisfaction de besoins émotionnels fondamentaux comme le toucher et l’intimité d’une relation dite « enveloppante ».
- Il peut rassurer le patient par un effet relaxant et favoriser la conversation comme facilitation sociale
- La concentration est favorisée par un échange moins saturé en éléments verbaux
- Le type de relation élémentaire (peur, confiance, réciprocité…) permet de donner un sens pour approcher un vécu
- Enfin, le chien par exemple peut introduire de l’humour et de la souplesse dans des interactions parfois trop rigides
Ainsi nos toutous et leurs congénères ont encore un beau chemin à nos côtés…
D’ailleurs Mila s’y croit déjà !
Article (s) ayant la mémoire thématique (s) :
Source de l’article : https://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2007-2-page-46.htm
Je valide l’animal de compagnie permet une relation enveloppante 🤗🤗🤗
En effet Mika, cela a été étudié et bien démontré pour l’enfant, le vrai et celui qui sommeille en nous … 😉
Complètement d’accord !
Cette relation entre les enfants et ces gentilles bêtes à poils aboutit à un réel épanouissant 🐈👶
Merci Michelle… en effet enfants, adultes et séniors !
La panoplie de la gente humaine est concernée ! 😉
🤗🤗🤗
Je valide à 100%
Je ne vois pas notre vie de famille sans Walt, notre chat…bien plus qu un chat.
C est le troisième enfant de la famille. Il a sa place à part entière. Les animaux nous apportent et nous comprennent tellement plus que certains humains.
Merci pour ce bel article et pour le petit clin d’œil de Waltou.
C’est vrai ils occupent une place bien importante et bien réelle…
Merci Laurie pour ce témoignage.
A bientôt
MERCI BEAUCOUP !
Avec plaisir Lyvia !
Merci pour le partage 🙂
De rien Isa, un partage canin et plus…
Bonjour
S’il s’agit d’un chien il partage, les joies et les tristesses avec la famille !
Un cheval apporte du bonheur, un canari ou des poissons chacun peut le/les nourrir.
Un monde autour de soi pour le réconfort …
C’est vrai Danielle on peut être bien entourés…
Merci.
Merci pour ton article.
C’est vrai que moi c’est plutôt les chiens comme tu sais… et ils nous font du bien 😌 ! D’ailleurs ils nous manquent…
Le plus surprenant, c’est que je sais, qu’après notre longue séparation, nos retrouvailles seront mémorables !
Pourtant on dit s’ils n’ont pas de memoire … bref…
En effet Nat partir aussi loin que la Réunion et pendant une longue durée… fera de vos retrouvailles un temps si fort que les murs vont trembler ! lol
Certaine comme toi que ce sera inoubliable, malgré les croyances des autres… 😉
Que de complicité dans le regard de tes animaux ! Ici c’est ronrontherapie pour la semaine (je suis mamiechats) et c’est pas mal non plus.merci pour tes belles photos
Merci cet article qui nous rappelle notre interaction indispensable avec la nature qui nous entoure. Au delà du rôle de compagnie, les animaux sont aussi des accompagnateurs, des sauveteurs, des alerteurs avant 1 crise d’epilepsie par exemple. Prenons soin d’eux!
Tu as raison Harold : ils ont tant de capacités en médecine… mais aussi dans le feu, la montagne… que les situations sont impossibles à énumérer tant leur présence (souvent canine) est multiple.
Bien sûr Françoise, la mamie chat a de quoi faire et rend bien des services pour cette boule de poils !
C’est une vérité. Que ce soit chat ou chien, ils nous apportent un vrai bonheur.
Eh oui Jacqueline, un regard réconfortant pour les plus démunis également…
A quand l’article sur les félins???
Avec 2 chats (Vanille et IFSI)+ le chaton de mon père qui squatte (Ratatouille) et 2 chiens (Lady et Loak), je valide +++ le contenu de l’article!
Malgré le ramassage de déjections quotidien peu agréable, malgré les objets abimés par les dents qui poussent (pour notre chiot Loak) et les griffes par tous les félins décidément mal éduqués (LOL), malgré les nuits raccourcies par les réveils à 4h50 de Vanille qui veut juste qu’on ouvre la porte de la chambre, malgré ces moments d’éducation qui peuvent nécessiter de la patience et du self contrôle (hummm)…. c’est trop bon de partager nos vies avec eux!!!
Ils nous font le plus grand bien, à toute la famille… D’ailleurs ils en font entièrement partie!
Love love love!!!!
Eh ben Laetitia… la cavalerie a sonné !
Toutes tes mascottes semblent bien animer la maisonnée au bonheur des dames et des messieurs ! Lol
Merci pour ce témoignage qui confirme bien les contraintes sans ôter le plaisir de les avoir près de nous…
Je ne t’ai pas cité la basse-cour… mais elle n’est pas loin non plus. Relol
Marie
Très bel article. Depuis enfant bien que vivant à la campagne, j’ai toujours eu peur des chiens. Par contre, lorsque je vais en vacances chez mon fils, je suis heureuse de retrouver leur chat qui est tellement affectueux, et il vient me réveiller chaque matin. Malheureusement il y a beaucoup d’animaux qui sont maltraités et c’est vraiment dommage.
En effet Marie, la maltraitante ne les épargne pas… d’où une loi avec un contrat dès l’adoption d’un animal… mais le comportement humain semble éloigné des belles résolutions prises avant la co-habitation…
Eh oui un chat réveil-matin au top !
Salut Carolle,
Je sais bien que tu ne pouvais pas faire un chapitre pour chaque animal mais je serais curieuse de lire ce que tu aurais à raconter sur la relation entre les poules et les humains.
Au vue de la taille d’un cerveau de poule, jusqu’où peut aller la relation entre elles mêmes d’une part et avec un humain d’autre part…
Eh ben … plein de choses avec nos “pioupious” qui se sont succéder, alors épargnés par nos chiens qui les reconnaissaient bien pourtant en dehors de la basse cour…
Les “2 pattes à plumes” étaient dans le jardin et s’invitaient prendre l’apéro (sur mon épaule) et écouter nos “milans” du jour… Ils avaient été élevés sortant de l’oeuf tombé de l’arbre d’une poule Djem… extraordinaire complicité qui s’est inscrit dans nos mémoires familiales… Un réel livre à écrire Clara !
Et comme ces oisillons étaient proches des humains, ils se faisaient huer et picorer par leurs semblables… rejetés par la masse collective des plumeaux !