Quand des schtroumpfs traversent l’Islande …

Au sud du pays, les schtroumpfs se baladent

Le voyage des schtroumpfs s’organise peu à peu ; et les 30 degrés Celsius perdus en plein vol depuis la Martinique se gèrent avec un doliprane quotidien …

Aussi les pelures d’oignon s’enfilent pour récupérer la moiteur tropicale.

Nos pas ou pneus plutôt, nous emmènent vers Vik, toujours sur l’unique N1.

Se perdre ? Poserait questions…

Et parce que le soleil ne se couche jamais à cette saison et accroche des valises sous nos yeux (c’est pratique pour voyager), le cache-œil ou cache-yeux (à choisir… cache-nez est plus simple car on en a qu’un !) fait à peine son boulot “d’occulter les rayons”. Se réveiller en pleine nuit, au soleil, sensation “jetline” assurée !

Depuis les îles Vestmann, tranquillos sur la route, les schtroumpfs (que nous sommes devenus) bariolés de bleu font leur petit bonhomme de chemin… Nous visitons les sites “sagement” comme le guide l’indique (si si … on est presque “normaux” !).

Les différentes cascades sont d’ailleurs plus belles les unes les autres… et nous encouragent à poursuivre.

Mon petit faible pointe pour Svartifoss. On dirait un orgue sorti de nulle part, avec une auréole verdoyante, surprenante … vert pomme pour ceux qui voient la vie en bleu !

En fait, que ce soit en chapelet, en lacet ou en gerbe, un détour s’impose.

Piano piano… de Vik à Stakftafell

Blottis (cela réchauffe…) contre les colonnes de basaltes, couronnées de mousses (en tant que schtroumpfs on adore s’y rouler … en vrai on n’y a pas accès…), Dverghamar et ses falaises naines nous font bien marrer par leur hauteur.

De là, visiter le canyon tortueux de Fjaorargljufur (ça y est, le dentier est décalé) permet d’apprécier les sentiers vertigineux du parcours qui se mérite.

Puis nous nous laissons hypnotiser par une plage de sable noire.

Plus large que l’anse céron (je vous l’assure !), le point commun de la couleur ne nous échappe pas.

Vérité de schtroumpfs et des couleurs !

Entre temps, on roule et les 23 heures approchent… Un camping est ciblé, mais fermé temporairement, est-il écrit. On s’y accoste quand même…

23h51, on ferme les rideaux.

23h58, on frappe (et hurle) aux carreaux pour déloger deux schtroumpfs incongrus. Y aurait-il eu une fuite de données … ? 😉

On ira donc en ville à l’orée d’un autre parking… fermé après 22 heures ! On reste donc enfermés dehors…

Mais quand on sait que la nidation d’un oiseau, l’emporte pour une place de parking… On ne peut que dire RESPECT !

Des incidents de schtroumpfeurs

Alors que les sacs de couchage (bleus pour des schtroumpfs bien équipés !), se vident de leur « contenu vivant », les lingettes remplacent les douches prises d’assauts par les quelques pèlerins. Deux douches par camping, ce n’est pas trop restreint ? Qu’en pensez-vous amis islandais… descendants des Vikings ?

Aussi à chaque aire (merveilleuse, il faut bien l’avouer) on paye le parking… Et on est taxé par notre banque qui s’engaillardit de frais distanciels. A cela un prix exorbitant de vie chère et le tour est joué pour déguster des pâtes toute la journée (les pestos dégradés rouge au vert agrémentent l’affaire).

A moins d’imaginer, un petit encas, de salade de requin… alors que la traduction (venant après coup) nous assène quelques crampes stomacales. Ayant signé la pétition contre le massacre des baleines (quelques mois plus tôt…), difficile de la retrouver dans son assiette !

Bon allons pour le sandwich ? Spécialité locale à la langoustine… à 22 euros (et 60 centimes) quand même !

Skaftafell, le plus grand glacier d’Europe

Enfin une vision bleue et féerique de schtroumpfs en vadrouille… Il faut rester sur la berge et voir ces blocs de diamant défiler devant nos yeux ; un spectacle inoubliable pour des mirettes de lilliputiens.

Une immense lagune, blanc immaculé… à savourer sans hésitation.

Diamond Beach qui joue avec Jonathan l’albatros, nous ramène vers nos plus jeunes années.  

Un pays incroyable, dirait Clara, qui s’invite à chaque instant, dirait Jacqueline, qui est plus grand que nous, dirait Joss ou qui pense nous suivre dirait Marie-Vincent… Font que nous ouvrons grands les yeux sur des reflets bleutés. Et voir des glaçons turquoise sur une rivière est bien là une vie de schtroumpfs !