Impact carbone…
Il n’est plus nécessaire de démontrer que toute activité humaine à un retentissement sur notre environnement.
L’ Accord de Paris de décembre 2015 en dessine bien les contours avec la résolution de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Pour autant … est-ce la fin des voyages ?
La réponse est évidente mais nous pouvons nous y attarder en devenant des voyageurs avertis, consciencieux et peut-être en compensant notre empreinte carbone.
Notre premier dilemme est le déplacement.
En dehors d’une bonne paire de chaussures ou d’un vélo, tout voyage implique un véhicule.
Surtout si vous vivez sur une île comme la Martinique où l’avion devient presque obligatoire pour vous rendre sur le lieu d’exploration tant désiré…
Quelques solutions approchées ?
La 1ère solution est de découvrir votre propre région. De facto votre impact sur l’environnement sera moindre. Les distances réduites vous feront alors apprécier le confort de vos chaussures adaptées à ce loisir ! Mais très vite l’envie de pousser votre regard plus loin s’imposera…
La 2ème solution est de voyager en choisissant votre moyen de transport à l’émission de gaz à effet de serre limitée. Pour cela vous pouvez utiliser le calculateur de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) qui compare les différents moyens de transport pour le trajet choisi.
Un autre outil pédagogique que les helvètes ont créé permet de comparer deux types de transport et le niveau d’énergie, renouvelable ou pas, dépensé pour le déplacement ainsi que la pollution émise dans l’atmosphère.
Ainsi si vous partez à quatre en voiture électrique vous êtes moins impactant que si vous prenez le train ! A vous de choisir !
Actions concrètes pour suppléer l’impact carbone
La maîtrise de nos émissions de gaz dans l’atmosphère demeure néanmoins limitée car dépend surtout de la technologie et des véhicules qui nous sont proposés. Par contre nous pouvons essayer de compenser nos émissions en plantant des arbres !
Sur la même logique de calcul d’émission de gaz, des associations proposent le crédit carbone volontaire. Votre consommation polluante pourra être reconvertie en finançant des projets de reforestation ou d’aides à l’accès d’une énergie renouvelable pour les familles vulnérables. Air France s’est, par exemple, associé à la fondation de Yann Arthus-Bertrand « Goodplanet » pour encourager les gestes éco-citoyens… certes une approche de revalorisation de l’image de marque pour cette compagnie mais le geste est là.
Les arbres, nos alliés !
Revenons à nos arbres ! Des études montrent qu’ils luttent contre la pollution en absorbant une partie des gaz et des particules en suspension. Le carbone est utilisé pour leur croissance et l’oxygène est rejeté dans l’air en échange…
Un troc végétal intéressant quand on sait que l’Organisation Mondiale de la Santé estime à 7 millions de décès par an dans le monde dus à l’exposition à la pollution de l’air.
De plus l’arbre rafraichit l’atmosphère grâce à son mécanisme de transpiration. C’est jusqu’à 450 litres d’eau qui s’évaporent soit l’efficacité de 5 climatiseurs !
La technologie remplacera-t-elle nos végétaux ?
Mais attention les arbres peuvent faire l’effet inverse. Mal positionnés, ils empêchent alors les gaz émis des voitures de s’échapper en réalisant un “couvercle naturel”.
L’avenir passera peut-être par ce nouveau concept d’arbre connecté ou « City Tree ».
Un mur végétal qui cache de nombreuses technologies (récupération de l’eau de pluie, panneaux solaires…). Il remplace le travail de 275 arbres en absorbant 274 tonnes de CO2 par an… à vous couper le souffle !
Restons aussi simples au quotidien…
Les petits éco-gestes au quotidien demeurent peut-être les plus efficaces. C’est dans notre façon de vivre ensemble et consommer plus intelligemment que nous gagnerons en qualité d’air.
Texte écrit par Didier de familyevasion.
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