Voyager… et flâner !
Mot, sentiment, sensation… qui nous habite tous. L’homme est un nomade qui s’est sédentarisé dans beaucoup de cultures. Pourtant cette mobilité nous pousse inexorablement vers des horizons inconnus. Flâner n’y échappe pas !
Les yeux ouverts, l’esprit léger, nous explorons ce qui n’appartient pas à notre quotidien. La découverte de lieux ou de situations inédites est comme un vent frais qui bouleverse notre routine et fait de la place au renouveau.
Se révéler… à soi même
L’objectif du voyage est de se retrouver soi-même, se recentrer sur l’essentiel, de flirter avec cet équilibre éphémère intemporel entre le passé et le futur.
La durée du voyage importe peu si nous arrivons à la sérénité.
Ainsi perdre son temps pour en gagner semble un bon moyen d’y parvenir.
Comment faire ? je vous invite à flâner…
“Moi, se dit le petit prince, si j’avais cinquante-trois minutes à dépenser, je marcherais tout doucement vers une fontaine…” Antoine de Saint-Exupéry.
Perdre son temps ? non flâner !
Lors de mes différents déplacements professionnels ou autres, je suis un adepte de « se perdre volontairement ».
Sans but, je flâne dans les rues d’une ville en suivant le courant de mon intuition… un bruit, une odeur, un mouvement, une luminosité sont autant de prétexte à bifurquer et les surprises sont au rendez-vous.
En 1 heure voire 2, vous pouvez ainsi palpez le pouls de l’endroit où vous êtes car vous devenez le réceptacle vivant de l’atmosphère ambiante.
Rouen, Lyon, Alençon, Rennes, Hyères… ont subi mes récents vagabondages.
L’énergie créatrice du printemps 2019 a probablement joué un rôle important à cette pièce de théâtre improvisée.
Déambuler 1 heure pour un voyage inattendu
Laissez-vous séduire par un air de jazz dans la rue du Gros-Horloge, monument de la renaissance qui enjambe la rue piétonne, pour vous conduire à la superbe cathédrale Notre-Dame de Rouen.
Empruntez les traboules de Lyon en fin de journée où les habitants regagnent leur logement après une journée de travail laissant la place aux étudiants ou amoureux qui investissent les cafés ou les bouchons lyonnais.
Et pourquoi pas se faire une terrasse au pied de la Halle au Blé d’Alençon, édifice circulaire de 1812 entièrement réhabilité en 2000 pour accueillir la cité des métiers, après avoir arpenté la rue Sainte-Blaise en rénovation abritant la maison familiale de Sainte Thérèse et la Basilique Notre-Dame.
Pour Rennes aucune suggestion ! Se laisser emporter par la captivante frénésie humaine jouant de contrastes et de paradoxes perpétuels. Mais aussi les abords du canal… le quartier Saint-Hélier !
Et terminez au bout de 53 minutes par la fontaine de Saint-Exupéry dans la pittoresque ville de Hyères.
Aux entrelacs de ruelles et placettes au pied de la collégiale Saint-Paul édifiée en 1572 sur l’emplacement de l’église du même nom de 1182, dans un parfum méridional si caractéristique… flâner.
Vous voilà maintenant adeptes du « flânage » comme disent nos amis canadiens ! Profitez-en sans modération….
Sans oublier nos auteurs de l’article, Didier et Ivane !
Très très bien bon travail à vous👍😉
Merci ! Je ne fais que la mise en page ! 😉 A bientôt
Flâner vraiment cest la meilleure des choses. Je suis pour à 200 %.
Bientôt ton tour ! Tu nous raconteras alors ?
Yvane te ressemble énormément…! Et Didier n a pas beaucoup changé ! merci pour l’article autour des gares.
Je te retrouve bien là !
Bises
Les auteurs vont être content de te lire ! Pour la gare, tu as bien raison… un moyen de locomotion pour voyager ! bises et à bientôt !
Oh la la !!!! le tour de France que vous nous offrez. Toutes ces villes que vous nous donnez envie de découvrir !!! Et cette nouvelle façon de perdre son temps. Dorénavant, je flânerai sans scrupule, en Martinique aussi ….
D’accord avec toi Nikie… quelques idées de “flanage” à proposer ? En juillet, on a déjà rendez-vous pour Rivière-Salée, mais peut être une autre idée… je suis preneuse comme tu le sais ! 😉 Merci
Je relis cet article suite à celui qui vient de paraitre sur le blog.
4 ans les séparent et le parfum printanier est toujours entêtant… Vive la flânerie ou le “flânage” canadien…
C’est vrai Valérie… quatre années déjà… en passant par nos amis canadiens cela donne plus de sonorité et de saveur !
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