Bretter… ou magasiner : vous avez le choix !

“Bretter” dans les rues de Montréal

Après avoir décrit la balade à « Montréal, tout le monde descend ! », nous prenons notre temps pour flâner… ou bretter dans les rues, m’apprendra Catherine.

A propos du canadien-français, tendre l’oreille est plus que nécessaire. Même si la langue de Voltaire court les rues de Montréal, comme l’attestent les analyses statistiques de 2016 (« quelle langue parle-t-on dans votre quartier ? ») beaucoup de locutions sont empruntées au « vieux françois » ou à l’anglo-saxon.

Si « magasiner » est simple de compréhension, les expressions « plate, bin, pas capab’, de la misère, faque… » deviennent abordables avec le « québécois pour les nuls » d’après Solange.

Là… où la « boisson est de l’alcool et la liqueur du soda ! » on se retrouve à chercher assidument des breuvages pour étancher sa soif !

Ou…  une “jasette” au Mile-end ?

Musarder permet l’approche de ce quartier le plus bilingue de Montréal. Boulevard Saint-Laurent, avenue du Parc… ou encore rue Saint-Viateur sont quelques artères qui le délimite. Dont quelques présentations gastronomiques emblématiques comme le bagel ou la poutine.

Bien sûr, l’idée d’apporter votre vin (AVV) n’est pas d’aujourd’hui mais reste de mise pour ces restaurants ayant pignon sur rue. Développé vers les années 80, dans le quartier du Plateau, plus particulièrement avenue Duluth, chacun (restaurateur et client) y trouve son avantage !

Une pause-café au très bon « l’or en grain »  est idéale avant la marche sportive dans le parc Lafontaine, où l’été indien s’exprime en déclinaison du « rose safranée » au « saumoné ».

A un mille de la rue Sherbrooke, d’où son nom, chrétiens et juifs se croisent, français, grecs et italiens… et bien sûr canadiens se rencontrent aux lieux et places dites branchées voire artistiques.

Pas de « niaisage »… à la biosphère !

Toute autre direction… île Sainte-Hélène.

On ne s’amuse plus à se remplir le ventre au Parc Jean Drapeau mais à se tourner les méninges.

Et de bin belle façon ! Visite non académique, mais ludique sur un sujet aussi passionnant que l’énergie et sa production, utilisation et l’orientation durable.

Technologie verte, biodiversité, climatologie… du concret à notre disposition dans ce musée de l’environnement.

Simple d’approche, les enfants doivent se régaler s’ils ont un exposé à faire. Et puis, ce concept nous permet de penser à des quartiers où l’homme deviendrait central au sein d’une nature respectée, toujours aussi généreuse…

Un rêve visé comme réalité… Nous sommes plus que concerné, non ? Donc bretter à la biosphère sans hésiter !

Nombre d’éléments sont issus d’échanges avec C. Perron Fortin (idem pour Hochelaga) que nous remercions encore une fois ;).