Toussaint… Saint-Pierre et ses vestiges emmurés
La Toussaint est un jour offert aux souvenirs…
Rues pavées sonnantes, elles murmurent les souvenirs d’autrefois… 1902, plus d’un siècle de mémoires, où le grondement de la montagne a englouti près de 30 000 personnes. Eruption de la Pelée qui a rasé l’ensemble des bâtiments de Saint-Pierre avec ses milliers habitants.
Le pont enjambant Roxelane, une des seules structures rescapées, s’en souvient… alors qu’il rythmait le pas des danseurs de « Biguine », il se cabra mais resta sous les cendres sans disparaître.
La cathédrale Notre-Dame de l’Assomption fût rebâtie à l’identique 20 années plus tard… La place Bertin avec sa maison du patrimoine, le quartier du fort, les ruines du théâtre ou la rue de l’enfer en sont les stigmates présents aujourd’hui en ce jour de Mémoires.
Sur les hauteurs, le cimetière surplombe sa ville, animée par la tradition de la Toussaint vouée aux ancêtres.
Le soleil, lui se retire subrepticement… alors que les “passants anonymes” (oeuvre de Claude Cauquil) observent passivement.
Aussi pour les apnéistes… les sculptures sous-marines Manman Dlo les enchanteront !
Entre Saint-Pierre et le Prêcheur, le Mémorial des Caraïbes
Le long de la nationale, arrêtez-vous à cet endroit « chargé de sens ».
Bombe peinte en blanc, mémoire de la tragédie de Saint-Pierre, la massive roche volcanique rappelle la présence des premières populations sur l’île.
Autour de cette imposante pierre, un chemin se dessine parsemé de sculptures en lien avec les 34 communes du territoire. Chacune statuette a une pensée attribuée.
Place de la réunification pour « qu’enfin la Martinique passe de l’ombre du passé… », l’œuvre de Chantal Hippocrate est bien émouvante par son lien entre la Nature paisible (les falaises verdoyantes surplombent le lieu) et le passé belliqueux des Hommes (massacre ou suicide des Caraïbes de ces mêmes falaises).
Prêcheur, commune au pied de la Pelée
Petite commune qui propose diverses activités, dont l’habitation-sucrerie Céron, aujourd’hui labellisée « jardin remarquable » avec son « zamana » (un des plus gros arbres visibles aux Antilles).
Seul un sentier de randonnée (18 km) permet de regagner la commune de Grand-Rivière, alors que des pêcheurs peuvent proposer le retour en canoë pour une belle découverte du littoral souvent sur une mer un peu agitée.
L’anse Couleuvre, face à l’ilet La Perle, offre une belle halte de sable noir et une eau cristalline. Miroitements enchanteurs dans les yeux…
Au retour, en ce jour de Toussaint, un arrêt important devant le monument de la libération de l’esclavage “les bras de la liberté“.
Dessiné par les élèves de l’école primaire de la commune, la stèle (2002) est réalisée par l’artiste Hector Charpentier.
De nombreux restaurants sur la route
Visiter le nord, c’est aussi connaître quelques spécialités locales comme le « boyo ton » ! Plat sur commande ou lors de la fête annuelle (novembre) vous fera connaître des saveurs encore inexplorées par vos papilles.
Aussi accras, blaffs d’oursins ou une assiette créole… vous fera découvrir toute la richesse de la gastronomie antillaise. Avec les couleurs de la canne à sucre…
Alors que le poisson grillé accompagnera un délicieux « blanc manger coco ». A ce propos, consultez notre article sur le cacao !
Difficile de demander mieux ! La fête de la Toussaint oblige !
Saint PIerre découvert avec notre super guide Didier,émouvant village 👍
C’est vrai que tu as bénéficié d’un expert pour la visite ! lol chanceuse Martine ! 😉
Très bel article. Bravo ! J’ai partagé…
Merci Mika pour le partage ! C’est sympa 😉
Article intéressant qui nous rappelle notre histoire 👌👌
Le temps passe… certains murs restent… la mémoire cristallise… Merci Jacqueline !
MAGNIFIQUE !
Merci Michelle, cela fait plaisir !
Très bel article. J’adore.
Merci à toi aussi pour la partage de ce matin ; j’ai passé un très bon moment.
A bientôt
Merci Stella pour cette appréciation ! Eh oui sympa ce footing de ce matin ! lol