Le ramboutan, famille des sapindacées
Issu de l’arbre du même nom Nephelium lappaceum, le ramboutan vient du mot rambut, qui signifie « cheveu » en malais. Même famille que les litchis, mais aussi les quenettes que nous connaissons bien sur les bords de nos routes. De chair juteuse, la saveur est légèrement acidulée … et sucrée !
De la même façon, leur pulpe est collée au noyau avec cette « sensation d’aspirer » pour goûter le fruit. Ce centre, en forme d’amande, est d’ailleurs comestible, à croquer naturellement ou à griller.
L’arbre, de belle envergure et d’une hauteur aux environs de 10 mètres, se charge de fruits à partir de ses 6 années. Il peut donner jusqu’à 200 kg par an de coques ovoïdes rougeâtres et poilues. Les feuilles coriaces sont persistantes toute l’année.
Souple sa coque se fendille facilement pour montrer une pulpe translucide et nacrée. D’une longueur de 3 cm, le ramboutan se cueille en grappes. Ce « petit hérisson rouge » ou « litchi à poil » se récolte en juillet – septembre sous nos climats.
La route du ramboutan
Riche en vitamines C, fer et calcium on lui accorde de soulager les maux de tête… Étant aromatiques, les fleurs de ramboutan sont très attrayantes pour de nombreux insectes : abeilles, mouches et les fourmis ensont donc les principaux pollinisateurs.
Il habite nos jardins créoles et quelques grandes exploitations, fournisseurs des supermarchés. Introduit en Guyane par les Mongs en 1974 sous le régime de Giscard d’Estaing, avec la Thaïlande et le Vietnam, ils forment les plus 3 gros exportateurs mondiaux.
Accord de saveurs …
Délicieux dans une salade de fruits (en particulier les fruits dits “exotiques” : noix de coco, mangue, fruit de la passion), ou avec de la crème glacée, il décore au mieux un fond de verre de cocktail, tout comme le litchi.
Avec gingembre et citron, le rhum arrangé n’est d’ailleurs pas loin…
Le ramboutan s’accorde aussi avec certains laitages : yaourt ou fromage frais. Le miel s’y ajoute pour les plus gourmands (je ne citerai personne de la famille !).
Cuit, il accompagne légumes et viandes… Il se fond aussi dans des recettes aux accords sucrés-salés, en accompagnement du magret de canard par exemple. Il se cuisine aussi avec du curry (rouge), accompagné de lait de coco, de piment. Un délice pour ce petit fruit qui se met à toutes les sauces pour nous plaire…
Comme vous l’avez compris, j’attends la saison avec envie… et scrute depuis le bord de route ces gourmandises charnues et acidulées.
Sans oublier ma réplique pour ma voisine : « Ange Marie, es ou ni ramboutan ba mwen ? » ;).
Fiche pratique “Le ramboutan”
Pour 100 grammes :
Calories en kcal | Protéines en g | Glucides en g | Lipides en g |
82 | 0,65 | 20,87 | 0,21 |
J’adore ce fruit !
Eh ben… On est deux !
Je ne connais pas ce fruit depuis longtemps… mais le guette déjà quand il arrive !
Merci Caro 👌🏽
Avec plaisir Chabine !
Merci pour cet article.
J’aime beaucoup ce fruit, je peux manger l’arbre en entier…
Bonjour Micheline, bon… à deux on va bien le dévêtir cet arbre ! Lol
Je confirme, c’est delicieux 😋
Bonne dégustation…très bon fruit.
Eh oui Yannick, un fruit que je ne connais pas depuis longtemps mais que j’apprécie énormément… ! A bientôt
Harold, un gourmande de plus ! 😉
Tu parles si bien du ramboutan en cuisine, à quand une dégustation.
C’est un fruit délicieux quand il arrive à bonne maturité, c’est dommage lorsqu’il est cueilli avant et vendu si cher 😉🫠
Alors ta gourmandise ne sera pas contentée… car tout est mangé !!
Ma voisine ne m’en a pas donné assez… à moins que mon ventre a trop demandé !! 😉
Coucou Carolle.
Je ne connaissais pas le ramboutan.
Cela doit être sympa à goûter. Cela donne envie.
Merci pour l’article
Merci Mercator et n’hésites pas à gouter si tu croises le ramboutan… il existe certainement dans les grandes surfaces de “lot bo” !
Belle découverte à toi