Habitat, un lieu d’énergie
Avant d’aménager un lieu, il peut paraître opportun d’envisager une géobiologie pour optimiser son habitat. En effet, des paramètres environnementaux, liés aux champs magnétiques, aux courants d’eaux souterrains, aux failles ou réseaux dits « géobiologiques » sont à prendre en compte pour la santé et le ressenti d’un bien-être.
Ainsi le sous-sol de la terre, les technologies modernes, les mémoires des lieux… peuvent provoquer une dysharmonie au regard du passé et des mouvements énergétiques présents.
Les réseaux Hartman et Curry sont alors décrits ainsi que la force des ondes « cosmo-telluriques » pour dynamiser les lieux de culte.
Pourtant les détracteurs de ce « courant de pensées » mettent bien en avant qu’aucune preuve tangible n’existe à propos de cette « pseudo-science ».
Liée pour eux à du « pur hasard ».
De l’histoire… ancienne !
Pourtant un savoir issu de la période du Néolithique, a traversé les siècles. Car les Celtes utilisaient déjà les réseaux telluriques.
Ainsi les menhirs sont toujours au croisement d’une faille ou d’une veine d’eau.
Soit la pierre levée concentre une perturbation en un point, soit elle diffuse la perturbation dans une direction précise et sans importance.
Egalement les bâtisseurs des cathédrales maîtrisaient des dimensions, en rapport avec le nombre d’or (1,61…), pour construire selon des règles définies des espaces générateurs d’énergie.
L’ Art sacré y a alors toute sa place.
De nos jours
De façon plus contemporaine, cela me rappelle la pratique des Anciens… qui à l’aide d’une baguette ou d’un pendule connaissaient le lieu adéquat pour la place d’un bâtiment. Mon grand-père, en premier, ne construisait jamais un puits sans consulter « un gens de métier », autrefois nommé « sourcier ».
La géobiologie est ainsi l’expression moderne de la radiesthésie, aujourd’hui formalisée pour détecter ces phénomènes de l’invisible.
Ainsi des écoles de géobiologie et autres formations encadrent les futurs experts. Il existe même une organisation syndicale depuis 1954… avec un nouveau regard puisqu’actuellement, 90 % des analyses de géobiologie concernent les pollutions industrielles et domestiques.
Feng-shui et habitat
Si la géobiologie ne correspond pas à nos recherches d’améliorer son habitat, peut-être que le Feng-shui le fera. Littéralement ce mot se traduit par « le vent et l’eau » : l’un disperse, l’autre retient. Tout est alors question d’énergie véhiculée entre flux et mouvements recherchés. Ainsi les courbes, les miroirs, les couleurs, les lumières seront étudiées pour optimiser les instants de la vie quotidienne.
Le bien-être est l’objectif central du Feng-shui reposant sur l’harmonie avec l’environnement.
Pour les plus motivés, la carte énergétique de l’habitat peut être défini par le Bagua (encore appelé Pa Kua). Il s’agit d’un outil pratique composé de 8 trigrammes associés aux 8 points cardinaux de la rose des vents… reliés aux domaines de la vie.
Pour cette dimension, je laisserai la parole aux experts… en effet, dynamiser le Chi de la maison est toute une science qui s’apprend.
Faites un plein de lumière… mais pas n’importe laquelle !
En priorité la lumière naturelle (« easy » surtout dans notre région ensoleillée !) est l’élément « phare » à rechercher pour « faire le plein de vitamines lumineuses ». Et ainsi améliorer le ressenti d’« énergie ».
Ouvrez et aérez du même tenant !
En supplément, la lumière par LED prolongera l’ambiance feutrée de la soirée naissante. Et sera également plus tonifiante par son plein spectre alors que le néon est à proscrire !
Par contre, concentrons les énergies vers l’intérieur la nuit par la fermeture des volets ou des rideaux opaques, car la lumière de la voie lactée impacte notre sommeil d’après les anciens. Cette précaution est à prendre dès le début de la nuit car l’hormone du sommeil (baptisée la mélatonine) est produite dans l’obscurité.
Mais aussi plus simplement parce que notre corps possède une horloge interne circadienne (c’est à dire un cycle de 24 heures chrono !).
Tout cela est synchronisée par la mélanospine (la quoi… ?) : ce photo-pigment – qui règle par le reflexe de la pupille – le rythme activité/sommeil. Ainsi la lumière captée par la rétine, via ce pigment, nous éveille dès une source lumineuse détectée.
Et décale le cycle si des perturbations sont enregistrées… maintenant je comprends mieux le dérangement par l’ordi ou le smartphone, que l’on doit lâcher 2 heures avant l’heure du sommeil ! « Cap ? »
Vitaminez votre habitat !
L’ordre des « choses », des « affaires », et une libre circulation dans le lieu d’habitation est certainement la première pierre à poser pour initier une sensation d’aisance. De mon côté… rien de plus facile, je “n’empile pas” objets, vêtements… seuls les livres seraient mon « pécher mignon » mais j’ai créé une bibliothèque participative au boulot, donc la « marchandise » s’écoule pour le plaisir des autres !
A cela s’ajoute la recherche d’air vivifié par une ouverture des fenêtres dès que possible, l’installation de plantes purificatrices, à défaut un purificateur d’air ou plus subtiles des huiles essentielles à choisir selon ses propres aspirations.
Les plantes ne sont pas seulement décoratives car maintiennent aussi le degré d’hygrométrie dans notre intérieur. Avec le confinement, j’ai découvert l’instant « potager » qui a fleuri notre terrasse avec … du basilic ! Donc pensez plante « aromatique et santé » c’est possible !
Les miroirs bien disposés donnent l’idée d’une pièce « plus grande », une fontaine positionnée à l’entrée détend l’atmosphère alors que des cristaux (comme le quartz clair ou la pyrite) véhiculent des ondes positives.
Les visuels ont aussi leur importance et respecteront l’idée de sérénité et de calme souhaitée par des images d’eau ou de forêt…
Peinture ou photographie illustreront alors nos murs de la meilleure façon. Sans oublier l’alternance des couleurs chaudes et froides pour un équilibre sur la palette des coloris. Le canapé avec ses coussins se prête à merveille à ce petit jeu d’arc-en-ciel !
Fiche pratique : habitat et bien-être
- 8 plantes purificatrices d’air
Lierre cendré, pas de plein soleil, pour cette plante facile à entretenir.
Spathiphyllum ou Fleur de lune, au top de la « déco » pour une note fraiche et vivifiante. Encore appelé lys de la paix, on la connait bien dans nos jardins …
La fougère « Blue Star » avec ses belles feuilles allongées et désordonnées supporte bien un coin à l’ombre.
Nephrolepis « Emina » a une superbe qui remplit avec élégance un espace feutré.
L’ Areca, palmier d’intérieur, qui donne du panache à un bureau par exemple.
Le chlorophytum « Lemon » qui peut être une plante suspendue nécessite un coin éclairé… pourquoi pas la cuisine ?
Le Dragonnier de Madagascar s’ébouriffe facilement et se présente comme une tignasse de belle envergure.
La Monstera tropicale souvent appelée plante à trous… qui en fait jaser plus d’un !
- Couleur
Froide : vert (sérénité), bleu (créativité), violet (relaxation)…
Chaude : rouge (dynamisme), orange (vitalité), rose (positivité)… Le blanc, le gris et le noir complètent la palette en demeurant souvent la couleur de « fond », sauf le noir utilisé avec parcimonie.
Article vraiment intéressant.
L’air, la lumière naturelle, les luminaires, les tableaux, les plantes, les couleurs choisies aident vraiment à avoir un habitat plaisant et harmonieux pour vivre mieux.
Les photos de la nature sont vraiment agréables et apaisantes.
C’est un travail d’artiste.
Merci de me faire voyager devant la beauté de la nature.
Bon Jacqueline, la fibre “DECO” t’habite apparemment et être sensible à son environnement nous permet de l’enrichir ; à toi de continuer dans cette voie… pour un habitant plaisant !
Merci pour le travail d’artiste ! 😉
Salut Carolle.
Bon, je vois que tu peux m’etre de bon conseil pour mon futur habitat !
Concernant les églises, tu conseilles :
-de construire sa maison en s’inspirant de la construction des églises ?
-d’habiter dans une église?
-ou d’avoir une vue sur une église ?
Coucou Clara, alors après qq réflexions… :
1) Certainement… ! Si on peut avoir un architecte ayant cette connaissance… La construction reposera alors sur la géobiologie d’implantation, les courants énergétiques et le point central de la future construction et sa forme (ouest/est à privilégier);
2) Habiter une église m’a intéressé depuis une dizaine d’années, quand l’accès et les prix sont devenus abordables ; par contre des inconvénients sont rapportés régulièrement : espace difficile à chauffer, fenêtres hautes, ancien lieu public et s’assurer aussi que l’église ait été désacralisée par l’évêché, ce qui permet la reconversion en bâtiment civil ; mais je t’avoue qu’une petite chapelle me comblerait totalement !
3) La vue sur l’église ? je l’ai en allant chez Ivane… ! Le carillon toutes les heures ne me gêne pas… mais le passage du corbillard régulièrement me limite énormément dans ce choix.
Dis-moi ton futur habitat, il a quels paramètres alors ?
Je ne m’attendais pas à la réponse 2!
Je crois bien que je n’ai aucun critère…
Oh oh… aucun critère… ma petite oreille me dit le contraire lol
Eh si… une petite chapelle à la mesure d’une famille… En Angleterre cela se fait beaucoup, l’état ecclésiastique n’ayant plu les moyens d’entretenir ses bâtiments assez nombreux de l’Autre bord…
Merci Carolle
Un bel article bien complet
Mais existe-t-il des geobiologues en Martinique 🤔
A bientôt
Anny
Bonjour Marie-Claire,
Je pense que oui… J’ai trouvé cette adresse (http://www.geobiologie-antilles.com/delaet.html) mais d’autres doivent exister ; peut être aussi le “bouche à oreille” comme on dit, car c’est un métier encore dans l’ombre… et confondu avec d’autres orientations (séancier par exemple)… La géobiologie est encadrée par un diplôme et syndicat, long parcours pour une reconnaissance dans notre société.
Bien à toi et merci.
Bonjour Caro,
Merci j’aurais appris certaines choses très intéressantes 🌈
Tip top Chabine, apprendre est essentiel, alors merci 😉
Super article
Merci pour le contenu très intéressant 👍✌️
De rien Mika, merci également
Très joli article
Belle écriture !
Merci Nathalie pour ces compliments !
Article plaisant à lire. Les couleurs sont présentes dans le texte et les photos👍🏼
Merci l’appréciation fait plaisir !
A bientôt Valérie
L’ article est intéressant et les conseils donnés sont de bon sens.
Merci Carole pour ce plein d’énergie.
Top si l’énergie est au rendez-vous sachant que tout notre environnement en dépend… merci Mercator.
Bravo Carole, bel article ! Faire le plein de lumière à l’intérieur de la maison c’est déjà le 1er niveau pour capter une énergie positive
Merci Sandra ; en effet on commence par simple… mais l’essentiel. Beaucoup de détails aussi peuvent améliorer notre quotidien entre les fleurs et les couleurs…
A bientôt !
Bonjour Carolle
Et merci pour cet article complet et enrichissant. C’est une excellente source d’inspiration!
Merci à toi Jessica, pour ce commentaire vivifiant ! 😉
Que de judicieux conseils pour la déco intérieur et plantes d’extérieures auxquelles on n’y penserait pas !!!
Quand aux photos, tout simplement magnifiques : j’ai le coup de coeur pour la première (coucher de soleil) et la 3ème (la cascade). Où se trouvent ses coins paradisiaques ? Cela me donne envie de faire partie de votre club mais avec mes activités paroissiales je ne suis pas toujours disponibles le dimanche. ce serait vraiment l’occasion de décrasser mon appareil…
Toutes mes félicitations Carolle.
Merci Marie pour ce joli commentaire !
Alors la première photo (page de garde) a été réalisée dans ma région natale en Bretagne… il y a quelques mois ; et la seconde m’a été envoyée par Maëlle (notre 2ème fille) depuis Basse-Terre, c’est la cascade de la Parabole près de Gourbeyre en Guadeloupe où elle réside en ce moment.
Voilà tu sais tout ! 😉
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