Quand le rallye fait ses chemins de mémoire à BALATA …

Fout Balata Bel

Le 29 juin était la 3ème édition du rallye de Balata, quartier verdoyant de Fort-de-France bien connu par son jardin. Lors de la fête traditionnelle de Balata, l’association Machoket, nous entrainait dans une course – découverte qui faisait découvrir nombres de lieux aussi intéressants que plaisants.

Un départ sur les chapeaux de roue qui commémorait également la mutinerie de soldats sous les ordres du commandant Tourtet en 1943.

Actes de bravoure contre l’amiral Robè et son despotisme contribuant ainsi au ralliement de la Martinique à la France libre.

La dissidence était alors en marche… et était célébrée ce 29.

Des questions qui nous plongent dans l’histoire

Je vous livre les premières questions du parcours ; j’ai essayé d’y répondre et n’ai pas eu la moyenne ! Cela m’encourage vraiment à en savoir plus sur le péyi … Alors on méninge ensemble ?

Faites aussi les recherches et vous me direz votre score ? 😉 Vous pouvez même retourner sur les lieux, comme j’ai pu le faire une semaine plus tard avec Jizel et Yane.

Avec mes 2 guides (préférées !), nous avons pris la route comme des “krapon pou viv lontan” et salué quelques koutcha (sans parler du coup de chaud !) qui m’a fait arriver à la route de la soif… Maux’ Rito à volonté pour une consultation en Rhum’ Atologie express …

Sans oublier le conseil de la journée, pour un féroce à venir : mété mi lanmentin !

Un papier journal fera l’affaire pour un murissement attendu !

Mais c’est une autre histoire ! Lol. 🙂

Bon … reprenons le fil de la route… euh des questions !

Q1 : Au nord de Fort-de-France, tu as l’art d’effrayer la population. Plusieurs dates marquent ton histoire. L’une d’entre elles fût dramatique. De quoi s’agit-il ?

Q2 : Euzèbe Louis-Pierre, Guillot Charles Constant et Lechêne Marie Jules Henri nés en France et morts de la fièvre jaune en 1881 reposent sur la dépendance de l’hôpital militaire de Fort-de-France. Où se trouvait cet hôpital militaire ?

Q3 : 150 malades y ont recouvré la santé entre janvier 1840 et juillet 1845 ; le Dr Théophile Sambuc en a fait une étude. Quel lieu suis-je ?

Q4 : Dans l’île, figurent 9 ouvrages de l’architecture de Jean-François.

Nous avons la chance d’en avoir un à Balata.

Quel est le nom de famille de l’architecte Jean-François ? Devines où je suis !

Q5 : J’ai marqué l’histoire et dans les livres quelques pages me font honneur. J’ai servi de point d’ancrage concernant des décisions importantes pour une bonne partie de la jeunesse martiniquaise. Certains d’entre vous passez très régulièrement devant moi. Même s’il ne reste pas grand-chose pour m’identifier, tu pourras photographier un petit pan de mon existence. Que suis-je ?

Q6 : J’ai vu le jour 23 ans avant la révolte de 1848, puis j’étais très engagé dans la vie foyalaise et martiniquaise. J’ai fait don d’une part de mes biens pour y loger plus d’un ! Ramène-moi la photo d’un des endroits existant sur ce lieu.

Q7 : Après plus de 20 ans … après maintes discussions sur mon architecture… après de multiples critiques sur mon plan de financement… je ne cache pas de mine d’or mais un … : prends-toi en selfie devant moi !

Q8 : Tu ramèneras la photo d’un ouvrage qui a rendu hommage à un grand homme français né à Grandville en 1809 et mort dans le Finistère. De qui et quoi s’agit-il ?

Q9 : Il a porté ses chaines pendant longtemps soucieux de protéger ses usagers ; jusqu’à nos jours, il continue à être emprunté par beaucoup d’entre nous : qui est-il ?

Q10 : Au pied de Balata, je suis désigné comme étant couvert de bois impénétrables dans la période du 17ème siècle. Aujourd’hui plusieurs habitations et immeubles sont implantés. L’histoire précise que j’appartiens aux “Amis des arbres” avec une superficie de 85 hectares.

Qui sont les gagnants ?

Plusieurs équipes sont en course pour le podium … et les “Parasites” sont les premiers !

Réponses aux 1ères questions

Pendant que je tuais le temps avec un pistolet de l’ACOM pour participer à l’ambiance festive, les pilotes aguerris suaient à grosses gouttes pour finaliser leur parcours routier.

Les beloteurs semblaient plus sereins avec leurs atouts en main, assis sous une tonnelle.

Voici donc les réponses concoctées par les dirigeants de Machoket, à savoir Jean-Luc Valentin, Yane Certain et Jizel Ericher.

Q1 : Glissement de terrain de la Médaille (plaque commémorative / 5 morts en 1916) et phénomène toujours d’actualité

Q2 : Parc Aimé Césaire. A la périphérie du centre-ville, le Parc, jadis hôpital des 17eme et 18eme siècles, rappelle les origines militaires de la ville. Haut-lieu culturel depuis 1973, l’Espace rend désormais un hommage intemporel à Aimé Césaire (1913- 2008), député-maire de 1945 a 2001.

Q3 : Station thermale d’Absalon (étude sur les eaux thermales de la Martinique qui aujourd’hui n’est qu’un rêve suranné) : espoir puis désenchantement le projet du thermalisme à Absalon reste dans les tiroirs. Pourtant Luna en profite pour une cure de jouvence !

  

Q4 : Pont d’Absalon (construit au 19ème siècle il est une figure emblématique du circuit éponyme qui serpente dans la forêt tropicale de Balata ; dans son écrin d’émeraude, il est comme un passeur d’histoire). L’architecte Jean-François Chalgrin a été bien inspiré !

Q5 : Camp Décidé ou camp Percin : pendant la dissidence où l’opposition des martiniquais au programme de l’état français dirigé par Philippe Pétain s’organisait, ce camp cité accueillait et formait les « décidés » qui cherchaient à regagner la France libre du Général de Gaules.

Q6 : François Marc Godissart était notaire. Maire de Fort-de-France (1866 à 1867 – 1871 à 1873 – 1875 à 1877), il était également président du conseil général et député de la Martinique de 1874 à 1881, siégeant avec la Gauche républicaine. Dans le quartier on reconnait bien les tours jumelles !

Q7 : Mon toit est couleur or ! Je suis la mosquée de Fort-de-France. Aujourd’hui, un quart de siècle après le début des travaux, l’oeuvre est terminée. La construction de la mosquée a alimenté beaucoup de discussions et a connu des hauts et des bas.

Des luttes intestines, la complexité de l’architecture, les finances, les discussions associatives, l’hostilité de certains ont constitué parfois de véritables freins.

Q8 : La fontaine Gueydon près du canal Levassor. Inaugurée en 1856 en hommage à Louis Henri de Gueydon, gouverneur de la Martinique de 1849 à 1853.

Construite dans l’alignement de la rue Saint-Louis (devenue rue Antoine Siger) elle approvisionnait la ville en eau courante depuis la rivière Case Navire.

Réservoir en forme de vasque surplombé d’une voûte, une nappe d’eau s’écoulait en cascade jusqu’à un bassin en contrebas.

Q9 : Le pont de chaines qui a encore quelques vestiges de son passé. La rivière Levassor lui murmure son histoire.

Q10 : Morne Coco qui fait face aux pitons du Carbet !

Et si tu le souhaites, fais-moi signe … il reste quelques questions dans ma poche 😉 A moins de s’inscrire déjà pour l’année prochaine !

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