New York : des incontournables entre histoire, symbole et modernité

New York et ses anecdotes de rue

On nomme les États-Unis « Oncle Sam ». Mais quelle est son histoire ?

En fait, pendant la guerre de 1812, des barils de viandes étaient envoyés aux troupes américaines sous le sigle U.S. pour United States.

Les soldats par plaisanterie ont attribué cette nourriture au boucher Samuel Wilson qui les fournissait. Ainsi U.S. est devenu d’une façon attachante leur « Uncle Sam ».

Et d’après vous, pourquoi New York est surnommée la « Grosse Pomme » ?

L’origine remonte aux courses de chevaux de 1920. Le terme « pomme » désignait alors les gains les plus importants.

Les musiciens de jazz ont popularisé ce surnom pour désigner les cachets les plus lucratifs … et l’office du tourisme a officiellement repris la « Big Apple » pour la promotion de la ville.

Quelle différence entre New York et Manhattan ?

Si on imagine une pizza, New York City est un ensemble de 5 arrondissements et Manhattan en est le cœur. Le reste des arrondissements est : Brooklyn avec ses artistes, Queens et 160 langues parlées, The Bronx ou la naissance du hip-hop et Staten Island pour visiter la célèbre statue en acier.

Manhattan est ainsi la part moelleuse du milieu bien garnie de gratte-ciels et de touristes !

Et pour finir notre repérage dans Manhattan, se trouvent en périphérie le Times Square, le Central Park, l’Empire States Building, Wall Street et Broadway.

Statue de la Liberté et Ellis Island

Le lendemain de notre arrivée à Manhattan, la 1^ère visite sera pour le blason de la Liberté et l’accueil des migrants. Bâtie en 1886, par F.A. Bartholdi, la statue de la Liberté a été offerte par la France pour célébrer le centenaire des Etats-Unis.

 Elle est devenue ce symbole universel (UNESCO depuis 1984) que nous connaissons presque tous ! Les séries américaines en fond leur arrière – plan et n’hésitent pas à la survoler.

Ellis Island, est la célèbre île voisine. Porte d’entrée à plus de 12 millions d’immigrants entre 1892 et 1954. Ma famille ne m’a pas témoigné d’ascendants ayant migré, pourtant des Henry sont bien sur les registres.

De là imaginer un lien de parenté alors inconnu ? Un important musée retrace cette page fondatrice de tout un pan de l’histoire américaine. Et on peut y consulter les archives …

Times square et ses écrans géants

Anciennement Longacre Square, le quartier fut rebaptisé lorsque le siège du New York Times s’y installe.

Célèbre pour ses années folles, voire de décadence, dans les années 70 il est aujourd’hui l’épicentre de la culture pop, des diners branchés et d’une manne touristique… qui s’offrira un hot dog à 15 $ !

Un peu plus loin, le prix redescend à 5 …

Voyageant fin octobre, les costumes d’Halloween s’affichent pour le plaisir des plus petits aux plus grands ! Ce quartier est dit le « cœur vibrant » de la ville où l’ambiance est assurée par des spectacles de rue qui attirent une foule des plus diverses.

Les écrans, eux, se glorifient à nous faire tourner la tête et capturent (à défaut de captiver) les pixels des visiteurs. L’ambiance est lumineuse, c’est le moins que l’on puisse dire !

Flânerie dans les rues de Midtown

Pour découvrir l’âme de la ville, rien de mieux que de prendre ses gambettes … ainsi le nez en l’air ou ailleurs, on avance.

Les gratte-ciels sont si imposants qu’ils empêchent au soleil de poindre ses rayons réchauffants.

Pourtant les dix degrés apprécieraient cette intrusion automnale. Peu importe, les patineurs font fi de la brise et excellent dans leur discipline.

Parmi les géants, on remarque la Bank of America Tower, le 4^ème plus élevé de la city. Il est connu pour être l’un des bâtiments le plus écologique. Avec les temps qui courent, un vrai trésor !

Le Rock Feller Center offre la puissance de ses buildings agrémentés de sculptures « art-déco ».

Une balade qui se poursuit vers la cathédrale Saint Patrick, nous rappelant l’importance de l’histoire des migrants. Le Chrysler Building présente un hall somptueux, qui rivalise avec le célèbre Grand Central Terminal.

Rappelez – vous « La mort aux trousses », « Avengers » et même « Spiderman » connaissent l’endroit … alors que le temps est compté pour la « French Connection ». L’horloge en témoigne …

Le MoMa, un musée hors cadre

A part le 5^ème étage qui est un repère européen entre Picasso, Chagall et Monet … il peut être difficile de suivre les installations ou les peintures des artistes contemporains.

D’ailleurs maintes histoires circulent pour approcher l’art et sa diversité voire sa complexité.

Ainsi le MoMa a exposé un tableau de Piet Mondrian à l’envers pendant de nombreuses années. Personne n’a bronché à part un expert ayant remarqué l’anomalie …

Et ce balai resté 2 jours contre un mur blanc, ayant déchainé l’imagination des visiteurs pour « ce contraste idéalement posé », alors qu’il ne s’agissait que d’un oubli d’un agent.

Comme quoi, même les balais peuvent faire carrière à New York !

Pont de Brooklyn, ingéniosité et persévérance

Pas moins de 14 ans et de nombreux rebondissements, pour ce 1^er pont “moderne” dans le monde.

Les câbles en acier (innovation de l’époque) et les piliers en pierres style néo-gothique dessinent un monument emblématique au – dessus de l’East River.

John Augustus Roebling, ingénieur immigré allemand (initiateur du projet) décéda sur le chantier. Le fils et son épouse relevèrent ensemble le défi monumental. Emily Warren Roebling devint même une figure pionnière des femmes ingénieures à la suite de l’invalidité de son époux, victime de la « maladie des caissons ».

Exploit d’ingénierie de l’époque, il fut inauguré et franchi par le président Chester A. Arthur le 24 mai 1883, après 14 ans de labeur. De loin, le pont de Manhattan en est le témoin.

Le Central Park et ses deux musées iconiques en bordure

Au cœur de la frénésie New-Yorkaise, le poumon vert de 4 km de long, offre après une marche digestive deux atouts culturels. En effet le Métropolitain Museum of Art (célèbre MET, lieu de rendez-vous de stars internationales) et l’American Museum of Natural History (non pas moins célèbre avec le film « la nuit au musée ») émerveilleront les visiteurs selon leurs centres d’intérêt.

L’autoportrait de Van Gogh attire, parait-il, une foule qui se diversifie en 30 langues différentes par jour ! Le MET est aussi le lieu du gala annuel, organisé par Anna Wintour (Vogue). La soirée la plus select du monde de la mode, dit-on …

Quant au musée star du cinéma, il fait accourir les foules alors que la plupart des scènes du film ont été tournées en dehors de ce lieu ! Rexy, le T-Rex peut ainsi dormir tranquillement…

Hightline et ses rails légendaires

 

Un peu loin du tumulte, l’ancienne voie ferrée suspendue reconvertie en promenade verte, apporte la trêve espérée pour des rêveurs urbains.

Après les néons flashy du Times Square, les façades en brique rouge et les vitres miroitantes se décomposent derrière les feuilles mordorées de l’automne.

Ici l’ambiance est autre …

Les sirènes stridentes sont enfin feutrées, les vendeurs ne hèlent plus, les bousculades des pas sont moins pressés … une halte colorée entre bourrasques ventées, herbes folles et rails rouillés. On y retournerait sans compter !

Fiche pratique New York City

Superficie : 789 km2

Pop. : 8,5 millions d’habitants

Surnom : « The Big Apple » ou « la ville qui ne dort jamais »

Décalage avec la France : 6 heures (ou 5), et même heure que la Martinique.

Hiver : 0 à 5 degrés ; Été : 25 à 35 degrés. L’automne est donc un bon compromis.

Prise électrique avec adaptateur

Langue anglais

Ville sûre (malgré nos représentations)

ESTA : document obligatoire en ligne, valable 2 ans

Finance : ville “extrêmement” chère ! S’attendre à un budget explosé si le séjour s’étale et s’attable dans les rues de Manhattan.