Château Nijo-jo
En 1601, Ieyasu Tokugawa (1er shogun de la lignée) ordonne la construction du château Nijo-jo aux daimyos (seigneurs) de l’Ouest du Japon.
Quinze générations de shogouns (commandants en chef) se sont succédées pour une ère des plus opulentes de l’histoire du pays. En 1867/68, le 15ème shogun a annoncé la fin du shogunat pour remettre le pouvoir politique entre les mains de l’empereur. Très précisément dans le grand hall ou Ohiroma.
Cela a marqué la nouvelle ère (si importante aux yeux des japonais… notre 1789 ?) car la société féodale s’est alors transformée en une société démocratique moderne.
Il est inscrit depuis 1994 au patrimoine de l’Unesco avec de nombreux trésors nationaux. En particulier, les chambres des hauts conseillers ou des messagers impériaux présentent de superbes peintures sur cloisons de l’école Kano. (Photos non permises)
Tigres, érables, grues… Le passage des saisons est exprimé par les dessins, telles des estampes, par les branches de pin saupoudrées de neige, ou encore les fleurs du prunier (fin de l’hiver) et les cerisiers en floraison (printemps). Il reste l’unique palais encore existant entre les murs d’une forteresse.
Kimonos, à quelques pas du château Nijo-jo
Le centre textile Nishijin a tout le savoir-faire de ce vêtement exceptionnel et plein d’exotisme pour nous européens.
Des informations pertinentes, des machines dont un métier à tisser Jacquard toujours en faction !
Et des pièces de tissu exceptionnel à motifs d’or de grues ou de fleurs nous transportent hors du temps.
Un défilé de kimonos finalise la visite qui en fait un lieu incontournable.
Plaisir des yeux assuré !
Musée international de Manga
300.000 bandes dessinées japonaises s’y gardent fébrilement ! Des rayons entiers de Manga ainsi des gravures jalonnent les murs de la bibliothèque. Des volumes de Dragon ball ou de Sailormoon entre autres rappelleront des souvenir d’enfance à certains.
Un atelier nous montre aujourd’hui leur création, alors que les plus fanas iront jusqu’à la caricature.
Pour le 50ème anniversaire d’exercice de Takemiya Keiko, mentor des Manga (ou Mangata au féminin), une exposition « kaléidoscope » nous délivrait ses œuvres.
Escapade à Uji
Pour les fans de matcha, un petit saut à 30 min de Kyoto les contentera. Uji est d’après les japonais, le grenier du meilleur thé matcha au monde… Toute une rue marchande propose une odeur, goût et couleur hors du commun ! Les cérémonies de thé sont à réserver, à moins que vous ayez la chance d’assister – comme nous – à une fête de quartier.
Les plus studieux visiteront le temple Byodo-in… c’est celui des pièces de 10 yens !
Magnifique
Oui et nous avons réellement apprécié ce temps différencié de la visite des temples : thé, kimono et balade… A bientôt !
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Effectivement, cela me rappelle beaucoup de souvenirs d’enfance.
Il faudrait penser à essayer un kimono.
Cela est possible ; il y a même des locations possibles et du maquillage disponible… Etre “habillée” en Geisha à Kanazawa par exemple coûte 75 euros…
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