Philippe Diser, un martiniquais « du sol au plafond » !

Philippe Diser, la convergence des regards

Consultant, formateur, conseiller… l’homme public Philippe Diser se plait dans ce chemin varié et hétéroclite, voire tentaculaire de ses fonctions. Sur la route du progrès, quel qu’il soit, cet érudit médiatique accompagne, entraîne, modère… pour une « marche en avant » avec sa joie de vivre presque légendaire.

La connaissance… l’information… l’écoute… au service des Autres.

Il cherche, cible, traque, puis les partage auprès de ses proches et de son entourage. Bien sûr le cercle d’hommes et femmes politiques en bénéficie, puisque son parcours professionnel actuel, en tant que cadre territorial, le fait côtoyer les différentes joutes intellectuelles  de la sphère politique locale. Pour autant l’intégrité, il la garde, ne choisissant ni « carte » ni « étiquette » politique.

Un don de lui-même pour faire grandir également son amour de la société. Le chemin de la vie, les embûches, les rencontres… sont autant de fils conducteurs pour se révéler à lui-même.

Martiniquais de naissance, terrien dans l’âme…

De la Guadeloupe, à Bordeaux… d’un DEA de Sciences de l’éducation à Maître de conférences associé grâce à feu Jean Bernabé… d’époux à père, Philippe Diser donne, investit, analyse… Des échanges fructueux qui enrichissent un regard convergent vers l’Universalisme. Ce cri, fort et viscéral, prônant l’égalité !

Aussi bien dans le secteur privé (Groupe Monplaisir) que public (IFMES, AGEFMA, Maison de l’emploi de l’espace sud, mairie de Fort-de-France), l’homme  aux convictions fortes se livre, encore aujourd’hui, dans la construction de projets … pour une société martiniquaise à libérer, espère-t-il, de ses nombreux carcans.

Militant pour LA Martinique

Adogmatique, comme il aime se définir, c’est auprès des aïeux, des instituteurs, des enseignants de recherche, que son amour pour le péyi se déploie. La fierté est grande, mais aussi simple, que d’appartenir à ce petit bout de terre qui rayonne dans le monde entier.

De Césaire à Confiant, en passant par Glissant… il croit à ce courant qui porte l’île en dehors de nos murs. La preuve de cette « reconnaissance étoilée » est la réussite sociale, entrepreneuriale, sportive des martiniquais au sein de compétences louées de façon internationale.

Fort de sa longue expérience dans le domaine de la formation professionnelle et de l’insertion, Philippe a été missionné à la mairie de Fort-de-France pour accompagner les publics des quartiers populaires.

Alors qu’il s’attache à la vulgarisation des connaissances par l’accès du plus grand nombre à la formation, il avait d’abord mis sur pied  le centre ressources illettrisme de la Martinique parallèlement à ses activités de chargé de cours à l’université Antilles – Guyane.

Formateur de formateurs et d’éducateurs, il s’emploie à faciliter aussi ce qui peut concourir à l’insertion des plus jeunes.

En effet pour Philippe Diser la priorité des priorités est, ce qu’il nomme, l’éducation populaire au service d’une réflexion politique, sociale et bien sûr économique.

« Les gens sont ce qu’ils veulent être » sous-tendant « les gens sont ce qu’ils peuvent être » … en fait, nous sommes aussi les produits de notre époque. Pas de diktat pour cet homme libre de tous partis et de tout “prêt à penser”!

La famille, un prisme qui modèle 

Philippe s’est imprégné des valeurs parentales.

Même la grand-mère maternelle Tèt Coton et ses autres aïeux ont su tisser un grammage propice et remarquable pour accompagner l’enfant. De la curiosité au sens d’observation du père, à la sensibilité de la mère, deux tuteurs exemplaires qui ont alimenté le jardin intérieur d’un homme empreint de libertés.

Celles – ci qui ouvrent la réflexion de l’Homme debout, du respect des orientations sexuelles, mais aussi celles des croyances religieuses. Tolérance vrillée au courant de la liberté pour renforcer des convictions profondes d’agnosticisme.

Progressiste et humaniste, le « présentateur télé » se reconnaît aussi dans le mouvement libérateur du féminisme.

Se reconnaître martiniquais 

Se sentir martiniquais passe par cette sensibilité à fleur de peau, qui permet de s’identifier à la pensée martiniquaise.

L’ « esprit du parler créole », la « réussite des enfants », la « sensation d’être incompris », la « volonté de partage », les « liens familiaux » … sont pour Phillippe une manière de vivre qui reflète ce courant  du terroir et de ses Hommes.

Sans oublier l’enrichissement par les autres cultures qu’il soit gastronomique ou vestimentaire… En résumé, un bon colombo de poulet en est la preuve… !

On sait crier mais aujourd’hui on sait l’écrire

Alors qu’une idée de thèse germe, sur « comprendre les stratégies langagières », Philippe Diser s’inspire de la convergence des luttes. Mouvement mondial fédérateur qui éclaire les concepts d’oppression, de racisme, de domination…

D’où certainement cette reconnaissance mondiale de nos écrivains martiniquais, crédo des opprimés.

L’homme de communication affiche sa tolérance dans une société qu’il côtoie en profondeur.

Les célèbres anecdotes du « TCSP » publiées sur Facebook ou ses interviews de l’émission « Face à face » mettent d’ailleurs en lumière ses convictions, affichant son respect et son empathie au-delà des ondes hertziennes.

Un martiniquais « du sol au plafond » pour simplifier… n’est – ce pas Philippe ?

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