Quand poutine… arrive dans l’assiette !

Et une poutine pour moi !

Une poutine régulière ou à la viande ?

Euh… c’est quoi déjà, une poutine ?

C’est juste un classique de la société québécoise.

Frites, fromage en grains et sauce brune définissent ce plat typique arrivé dans les restos en 1950.

Mets longtemps ridiculisé et utilisé pour représenter de manière caricaturale la société québécoise, elle est en vogue depuis quelques années. Et même célébrée comme « fierté culturelle » par de nombreux festivals.

Tout comme … le sirop d’érable !

Son succès est tel que la poutine s’est vue servie à la Maison blanche lors du premier dîner d’État rassemblant Barack Obama et Justin Trudeau.

Quand le sirop d’érable… monte au nez !

Voyager c’est aussi l’éveil des papilles…

Le repas du marché Jean Talon à Montréal nous invite à cette découverte culinaire : le pogo ! À la moutarde épicée mélangée au sirop d’érable… « ça monte direct » !

Sucré-salé en sauce, avec une saucisse accompagnée de chips et d’une salade de choux pour « avoir bonne conscience ». Le tout agrémenté d’un piment Jalapeno que j’ai pris pour notre poivron usuel et le tour est joué pour grimper à l’échelle de Scoville.

Le pogo (en anglais « corn dog ») est donc une saucisse enrobée de pâte à frire. Et le tout planté sur un bâtonnet. Chaude, son goût varie en fonction du type de saucisses utilisées. Viande ou… soja pour nous !

Habitant au Texas, des immigrants allemands avaient des difficultés à trouver des emplois dans le « nouveau monde ». Fabricants de saucisses, ils ont donc développé une recette, adaptée au style de restauration rapide nord-américain … devenant la “saucisse sur bâtonnet” au Québec.

Et “beignet de saucisse” en France !

Une petite halte apéro

 

Les rooftop de Montréal sont pris d’assaut dès le soleil couchant et l’attente risque d’être bien longue car les réservations ne se font qu’auprès d’une hôtesse au pied de l’immeuble.

Pas grave, il nous en faut plus pour nous décourager surtout que l’attente était à la hauteur du plaisir savoureux.

Vue plongeante sur la place Jacques Cartier, l’ambiance jazzy est de mise à la Terrasse Perchée !

Et pour la route… une gaufre « érablisée » ?

Impossible de manquer cet encas qui se cuisine devant vous avec les parfums de caramel, de pécan et de biens d’autres arômes colorés.

Le sirop d’érable est juste obligatoire pour parfaire le circuit culturel gastronomique ; Vous avez dit culturel ? Cela tombe bien, les murs donnent lieu à un spectacle de rue où l’histoire nous est contée…

De là à ce qu’une deuxième gaufre arrive ! Hum… La cabane à sucre est tout près !