Quand le flan fait son coco …

Un flan… le gâteau ?

A l’origine, le terme « flan » fait référence au flan du XIe siècle, c’est-à-dire au métal dont on frappait alors la monnaie, et non au dessert. Elle fait donc référence à de la fausse monnaie, et par extension à tout mensonge. « C’est du flan… » est donc loin de nous apporter la confiance ou la saveur !

Il y a aussi l’expression « deux ronds de flan » qui serait une allusion aux yeux ronds d’une personne stupéfaite.

Sans oublier l’éternel « tire-au-flanc », le petit malin qui cherche à échapper à ses obligations, à son travail ou à une corvée. Non, non je ne vise personne…

Hamac - Trace des Caps

Et le flan au coco alors ?

Coutelas noix de coco - flanBéa est bien loin de ces pérégrinations philosophiques et s’attèle avec un coutelas à décortiquer la noix qui se laisse difficilement entailler.

D’ailleurs on gardera la paille de coco pour les orchidées à venir ou comme paillage pour garder l’eau des plantes… A ce sujet, replongez-vous dans cet article des plus utiles concernant l’eau et l’arrosage !

Paille de coco - flan

Les coques d’un côté, on retire la chair blanche et solide pour la mettre dans la centrifugeuse.

 

On en extrait un « lait » qui sera la base du flan.

La cuisinière du jour me confie sa recette pour 3 ou 4 cocos :flan de coco

  • Mélanger le lait de coco (300 ml) + 1 boite de lait concentré (type Gloria 380 ml) ou entier non sucré + 1 boite de lait concentré sucré (type Nestlé 380 ml) + 3 œufs entiers battus en omelette + zeste de citron + cannelle (poudre et/ou bâton).
  • Avec un pinceau passer du caramel dans tout le bol et y verser la préparation
  • Ensuite faire cuire au bain marie dans un four à 180 ° pendant 30 à 40 mn.
  • Pour vérifier la cuisson, introduire la lame du  couteau. Elle doit ressortir avec de légères traces du flan. Si le couteau est net, le flan risque d’être trop cuit.
  • Laisser refroidir avant de mettre au frais.

cuisson flan de coco

Petite astuce : l’eau du bain marie doit être tiède au moment de commencer la cuisson.

Et voilà les ramequins sont remplis… il ne reste plus qu’à goûter… et je suis partante !

Ah j’oubliais… une pulpe reste après l’extraction du « lait ». La farine de coco n’est alors pas loin… puis un autre tour de main et la liqueur de coco sera réalisée ; mais ce sont d’autres anecdotes !

Merci à Béatrice Pétricien, qui s’est prêté au jeu de l’interview.

Et à son crédit photo !