Photo et rando : est-ce compatible ?
La photo, en tant qu’amateur
La photo est certainement devenue ce mode de communication le plus usuel dans notre quotidien. Pour beaucoup le smartphone, en se démocratisant et en améliorant sa « touche pixélisée » y est pour beaucoup.
L’objet par excellence se trouve non loin de notre main pour utiliser le « clic » et l’envoyer à nos proches. Pour autant, la capture d’images, de plus en plus sophistiquée, peut satisfaire la majorité des randonneurs. L’avantage de l’instantanéité est indéniable, et autre atout non négligeable est son poids « plume ».
La rando, sans être aventurier
Toutes les randonnées ne sont pas à la journée, et dès qu’elles imposent un parcours de plusieurs jours, le poids du matériel sera vite inclus dans la faisabilité ou contrainte du voyage.
En effet, un boitier reflex avec un objectif principal approche les 600 grammes, sans oublier les câbles, la recharge… Souvent un deuxième objectif complète la panoplie et pour certains un pied d’exposition. Le tout dans le sac !
Vous le comprendrez facilement : selon le type de randonnée, sa durée, ainsi que sa difficulté (on ne crapahute pas aussi facilement si le matos ne pèse qu’un « petit » kilo !), le choix se fait selon le dogme de la rando « choisir, c’est s’alléger ! ».
Photo et rando, une ombre au tableau ?
La marche, est le mode par excellence pour capturer l’image. Sans oublier ses bienfaits !
Que ce soit au sommet d’une montagne jurassienne, au bord des berges bretonnes… des instants s’immortalisent et sont transférés en quelques secondes dans le monde entier. Ceci pour un smartphone.
Pourtant le reflex, reste mon choix de prédilection … même si je peste contre moi-même en tirant la langue pour le portage ! Mais le croisement des animaux est une aventure régulièrement réitérée au cours d’une randonnée.
Même si la photographie animalière n’est pas un objectif de la randonnée, elle n’apporte que plus d’intérêt à la démarche.
Surprendre un manicou égaré, admirer la pose d’un colibri, suivre le battement d’un papillon… sont autant d’instants riches en couleurs… et en émotions !
Et seul le reflex nous permet cette « proximité ».
Photo et rando, seul(e) ou en groupe ?
Cela concerne tout un chacun !
L’avantage du groupe, s’il s’agit d’une association, est de connaître le thème de la randonnée. Pendant ces vacances, je me suis baladée avec « Randotour » où l’approche culturelle et du terroir est très appréciable. D’autres associations viseront sans doute des parcours plus « physiques » où l’aspect sportif est prédominant.
Peu importe… par contre, si la photo reste l’idée à atteindre, mieux vaut savoir gérer son temps. A savoir, que je suis le plus souvent avec Alex (photographe de l’association Randosansfrontière) … en queue de peloton !
Sélection de photographies
Cet article permet de partager avec vous quelques photos issues de mes différentes randonnées estivales.
Elles ont marqué des sorties sur l’ensemble du territoire martiniquais, où la rencontre avec la faune et la flore regroupe bien des plaisirs et des mémoires sensorielles.
Qui résiste à l’odeur du cannelier ? au goût des baies sauvages ? ou au dégradé de la nature ?
Concours de “photo exposée” à Fort-de-France
On s’extasie devant des murs végétaux, des horizons à perte de vue… mais aussi pour cet instant capturé qui n’a de sens que le moment vécu… Et partagé !
Ayant postulé au concours « La forêt et l’eau, un équilibre savant », une photo prise en randonnée a été sélectionnée parmi les 20 finalistes.
Le concours est organisé par l’ONF Martinique en partenariat avec l’Office de l’Eau et la Préfecture, d’où l’exposition de la photo sur les grilles de ce bâtiment du 20 septembre au dimanche 27 octobre.
Je vous y invite…
Ce sera encore un temps de “photo et rando” !