Calebasse, un jeu de lumières embrasées !
Pourquoi utiliser la calebasse ?
La calebasse est une matière naturelle qui offre une multitude de possibilités créatives. C’est toujours un challenge de faire de ce fruit non comestible un objet d’art. En Martinique, on retrouve la calebasse dans divers objets usuels, dont le coui pour la macération des poissons et viandes.
Ma mère (NB : celle de l’artiste) a voulu valoriser la calebasse en lui donnant un support artistique. Dans un premier temps, elle faisait des sacs à dos, des portes monnaies… et bien sûr des couis gravés à la gouge à bois.
Depuis quelques années, elle s’est consacrée à la création de lampes, idée suggérée par ses clients !
Son travail a énormément évolué en quelques années et je me sens chanceuse d’avoir beneficié de toutes ses expériences et savoir-faire en la matière.
Comment avez–vous eu cette passion ?
J’ai choisi de jouer avec la lumière à travers ce magnifique support qu’est la calebasse.
Passion transmise par ma mère, puisque c’est elle qui travaillait la calebasse depuis plus de 20 ans !
Pendant mon séjour d’une année en Martinique, elle m’a initiée à son art du travail de la calebasse, de la cueillette à la finition. Le fait qu’elle décide d’arrêter son activité m’a encouragée à reprendre le flambeau.
A son retour de Martinique, cette année, elle a continué de me former afin que je puisse me lancer dans cette activité.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Mes sources d’inspirations sont diverses et variées.
Je m’inspire de tout ce qui m’entoure et travaille selon mon humeur !
Contrairement à ma mère qui dessine des paysages, des animaux…
Je suis plus attirée par l’abstrait ou les formes géométriques ; cela révèle ou inspire tout un chacun ce qu’il a envie d’y voir ou d’imaginer.
Des étapes bien orchestrées
Christian, un ami de longue date réalise les premières étapes ; il cueille, découpe à la scie à métaux, puis vide la calebasse à l’aide d’une cuillère à soupe. La calebasse trempe dans de l’eau de Javel et sèche environ 3 semaines.
Il est toutefois possible de travailler la calebasse encore pleine, ou vidée et encore très verte. Mais je procede différemment.
Puis mon travail de créatrice arrive, celui que je préfère !
Je dessine au crayon gras puis grave à la gouge à bois (ou à la dremelle) selon l’effet désiré.
Le brûlage, la peinture à l’intérieur, les trous avec les forets finalisent l’œuvre souhaitée ;
Reste alors le support et la connection des fils électriques !
Quelles sont vos créations ?
Depuis ce début d’année, les lampes sont mes supports de prédilection. Et il me reste tant à explorer, à créer dans ce domaine que je m’y consacre entièrement. Pour le moment…
Mais qui sait ce que je vais réussir à faire avec ces calebasses !
Les supports actuels sont en bois flottés mais je pense diversifier. Il y a tellement de choix possibles que cela va être très sympa d’explorer tout cela !
Fiche pratique ” calebasse “
Interview de l’artiste : Samia Bedda
Crédit Photo : Samia Bedda
Page FB (contact messenger) : @Lightyourkalbass
Atelier (sur RDV uniquement) : L’overground 24 rue du 14 Juillet 33400 Talence
Possibilité d’envois postaux des commandes