Les vœux d’hier à aujourd’hui
Vœux avant notre ère chrétienne
La tradition d’échanger des vœux au Nouvel An remonte antanlontan … bien avant l’ère chrétienne !
En effet, l’origine la plus ancienne (que nous connaissons) provient des Babyloniens. Ils célébraient alors l’Akitu, fête religieuse de renouveau marquant le début du printemps et du Nouvel An, vers 2000 avant notre ère. Cette fête avait lieu plus exactement après l’équinoxe de printemps en mars. Des rituels étaient dédiés à la prospérité et la fertilité. L’échange de vœux était alors associé à la prière pour l’année fructueuse.
Les Romains célébraient le 1er janvier Janus, le dieu des portes, des commencements et des transitions. Janus avait deux visages symbolisant le passage d’une année à l’autre. Au moment du passage de l’an 1 avant notre ère, ce 1er janvier fut alors officiellement institué comme le début de l’année selon le calendrier julien de Jules César. La tradition était de s’offrir pièces de monnaie ou figurines représentant Janus. Ainsi que des vœux de « bonne chance ».
Les Chrétiens et la Nouvelle Année
Au cours du Moyen Âge, la célébration du Nouvel An prend une notion plus spirituelle et le 1er janvier est devenu le jour de la fête de Circoncision de Jésus. Les vœux se sont alors orientés vers des prières de paix, santé et bien-être spirituel. Cette période, marquée par des réflexions sur l’année écoulée, ciblait la repentance et les résolutions spirituelles.
Les fêtes liées au solstice d’hiver, comme la fête de l’Épiphanie et les Saturnales, donnaient lieu aussi à des échanges de cadeaux. Dont la verveine en gage de bon augure.
Au XVᵉ siècle, des « feuillets de bons vœux » étaient envoyés à l’entourage pour renouer des contacts.Lors des deux premières semaines de janvier, on rendait visite aux proches, mais aussi à ses contacts professionnels pour leur transmettre « compliments et petits cadeaux ».
Aujourd’hui que signifie la « bonne année » ?
L’échange de vœux de « bonne année » est bien plus qu’une simple formalité. Peut-être entre le devoir, la superstition … et aussi (surtout) toute la « bonne intention » du geste ?
En effet, à l’heure de la Génération Beta, où l’intelligente artificielle, omniprésente, accompagnera (ou dictera ?) chaque pas des codes de la société, nulle obligation de prononcer des vœux envers son prochain…
Sauf que … cette tradition, si lointaine et si présente, renforce les liens et les attentions bienveillantes des uns envers les autres. Au-delà des mots, les vœux expriment des sentiments de gratitude, d’espoir et de soutien à ceux qui nous entourent. Des lignes sociétales indispensables pour le mieux être.
Aussi en vous souhaitant une “Bonne et Heureuse Année 2025”, familyevasion vous envoie un message de sincères remerciements pour votre présence à ses côtés, et aussi tant d’espérance à partager.
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