Le festival des couleurs, éphémère exposition parisienne
Le festival des couleurs, fugitif Street Art
Avant restauration, un bâtiment du 11ème arrondissement parisien a prêté ses murs pour le festival des couleurs, exposition évanescente de Street Art. Avant d’être une école de quartier, la bâtisse désaffectée, sous les bombes des taggers, propose un tourbillon d’œuvres urbaines pour une connexion artistique 100% branchée.
Plus de 40 artistes étalent leurs talents et créent une immersion colorée des plus explosives. Elle se termine ce jour après plus d’un mois de visite.
Imaginé et crée par le célèbre graffeur Combo, le Festival des couleurs a été réalisé en seulement 14 jours ! Cet artiste s’inspire d’images médiatiques, de dessins animés, de l’actualité… et transforme leur sens pour une démarche engagée.
Avec une volonté d’appel au changement dans nos sociétés. D’ailleurs c’est lui qui a créé le célèbre baiser entre Tintin et Capitaine Haddock !
Par le biais du détournement et de l’humour, l’artiste aborde des sujets sociétaux tels le racisme, la religion, le féminisme et l’homosexualité… L’œuvre « Wonder Nurse », une reprise de son œuvre « Future is female » rend hommage au milieu hospitalier pendant la crise sanitaire…
De haut en bas, de bas en haut !
Plus de 500 m2 !
Et 2 étages pour contempler ce que la rue nous distille difficilement sur cette échelle de démesure !
Même les fissures, remplies de ce regard génial, font de celles-ci des touches valorisant l’image murale. Des dessins du plafond au plancher, passant par la cage d’escalier sans oublier l’interrupteur.
Un vrai régal !
Et cela fait du bien de remplacer les interstices du temps, par un pigment blond pittoresque, raccrochant ainsi nos pensées à nos souvenirs de BD…
Bien sûr la sortie est indiquée sans nous rappeler la note humoristique régulièrement retrouvée au cours de la balade street artée.
Couleurs vitaminées
Du jaune solaire au rose bubble gum, Novaxia a mis à disposition les anciens locaux de l’ESCP (école de commerce).
Des nuances des plus flashy, bousculent alors notre humeur morose liée au temps pour rapidement se transformer en énergie positive !
La palette de couleurs s’enrichit sous les instincts des artistes tels Ardif, Levalet, Anna Conda, Codex Urbanus, Jo di Bona… pour ne citer qu’eux.
Leurs performances murales s’électrisent en couleurs pop ! Et ont ce mérite bienfaiteur de fédérer des artistes hors du commun et souvent hors des sentiers battus… Car souvenez-vous le Street Art s’épanouit dans un contexte socioculturel et économique souvent conflictuel, propre à New York vers les années 1960/70.
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