Islande, des préparatifs à l’ère de glace

Paysage lunaireL’Islande une destination lunaire

Des destinations font rêver plus que d’autres…

Avec les paysages de la Martinique, nous sommes tellement choyés par les décors alternant mer et montagne, que le doigt erre sur le globe terrestre avant de s’y arrêter.

Voiture luniare Islande

Alors le « Pays du feu et de la glace » s’impose comme une prochaine étape. Hautes terres désertiques, côtes découpées par des fjords, 10% de glaciers… le changement radical, loin des tropiques, s’organise pour ne pas fondre « comme neige au soleil ».

Privilégions cette république insulaire avant les changements climatiques et autres stories, que nous ne maîtrisons pas, nous en empêchent …

Tout d’abord, quelle saison pour quel temps ?

Trouee nuage Islande 

Entre la Norvège et le Groenland, avec les îles Féroé à 400 km, le climat dit de « toundra » est soumis aux vents froids polaires. Pour une moyenne de 12 degrés en été (entendez par là juillet août) les choix se minimisent au gré des températures. Et savoir qu’il puisse neiger en août, ragaillardis directement les méninges !

Fin mai, mi-juin nous a donc semblé un bon compromis, même si beaucoup de structures seront encore fermées, mais il n’y aura pas la masse touristique, qui pourrait gâcher notre soif d’aventure.

En période estivale, les sites sont (parait-il) bondés. Et quand on sait que la commune de Vik voit 1,2 millions de visiteurs alors qu’elle n’a que 320 âmes, la quête de solitude devient une perle rare.

Et nous voyagerons scotchés aux prévisions météo (www.vedur.is), là où existent 4 saisons… dans la même journée !

Les tracas saisonniers

Couches, sous-couches, polaires et doudounes sont dans les sacs… à savoir si cela suffit, on vous le dira !

vetements islandeLe polarstep animé par Didier pour les followers sera une preuve de l’adaptation humaine à un pays de stalactites.

La violence du vent (que les loueurs nous vantent (avec un « a » cette fois-ci) pour ne pas arracher les portes des véhicules), les vagues déferlantes (qui font parties des selfies à sens unique) ou encore les effondrements de falaises (à l’approche pour observer les macareux reproducteurs) donnent un goût des plus âpres (et sucrés à la fois) à l’orée du départ.

Et maintenant quel programme ?

Un choix rapide pour l’indépendance comme la Norvège il y deux ans : le van sera notre moyen de déplacement, de « coin popote » et d’hébergement. Déjà la traversée de l’Australie m’avait conquise et depuis, ce mode de séjour est reluqué (et plus si faisabilité). Les avantages y sont nombreux pour ceux qui ont un esprit, dirons-nous, quelque peu « rustique ».

La route asphaltée (N°1) fait tout le tour de l’île (1 300 km) et est ouverte toute l’année. L’intérieur des terres est accessible à partir de juin (quand l’enneigement le permet) avec des véhicules adaptés (type 4X4 tout-terrain) sur des F-roads (www.road.is).

Ces traces de montagnes, aux multiples gués, sont décrites comme piste où les dégâts des véhicules (fréquents à cause des vents violents) ne sont pas pris en charge par les assurances (et amende de 1 300 € pour une voiture non adaptée).

On verra donc sur place, mais les F-roads ne seront pas nos chemins quotidiens…

Un tour de l’île avec de multiples séquences

Inutile de les lister, puisqu’un programme est fait (à mon avis ;)) pour ne pas être respecté…

Pourtant Didier a mis en carte les principaux arrêts dits « à ne pas manquer » www.google.maps. Un mystère pour moi que de visualiser un voyage avec une telle avance, mais bien agréable il faut le reconnaitre.

De mon côté, je feuillette « le guide du routard » depuis mon arrivée à Charles de Gaulle, donc la veille du départ. Décrite comme « terre des extrêmes et des contrastes », il fallait bien que notre couple ressemble à la terre visitée ! Hihi.

La sécurité dans cette démesure

Ciel avion

Le camping sauvage étant strictement interdit, nous pensons être sages et regagnés les aires prédisposées. Si on arrive à les regagner en temps et en heure … La prévoyance a donc mis la liste des campings dans notre poche www.ust.is.

Aeroport IslandeSachant qu’il y fait bon vivre pour les 372 000 islandais (3,5 hab/km2 contre 123 en France) et que les agressions enregistrées sont uniquement celles des oiseaux marins qui se défendent des trop curieux, nous avons quand même déclaré notre voyage en nous inscrivant au www.safetravel.is. Même une alerte nous serait envoyée pour des phénomènes naturels risqués. J’aurai préféré l’inscription au site des aurores boréales (Aurora.forecasts), mais la saison est passée (fin août, début avril…).

Maintenant que je vous ai « tout » écrit (du moins ce que j’ai retenu …) alors que je suis encore « au-dessus des nuages », il me tarde de fouler un espace classé pour un certain nombre comme « héritage naturel majeur pour l’Humanité ».