Fêtes … des aliments à bas régime ?
Fêtes… soirée parfaite !
La tradition s’invite pour les fêtes ! Rappelez-vous cet article de Yannick, Nwel, un repas et une tradition, qui avait enchanté nos papilles.
Aujourd’hui, on va aborder tout simplement les aliments dont on peut abuser (ou presque) sans regret pour des lendemains festifs.
Plongeons … vers l’océan
Les plateaux de fruits de mer embellissent le chemin de nos tables. Entre le boudin et les acras, quelques crustacés et poissons, par ci par là, se débattent pour une entrée remarquée.
Pleines de ressources nutritionnelles les crevettes sont riches en protéines (20%) et pauvres en lipides. Vitamines (E et B), minéraux (zinc, iode et sélénium…), elle est aussi riche en acide gras oméga 3, cet élément connu de tous que l’on recherche sur toutes les boites !
Les huîtres, excellentes pour la santé, contiennent plus de vitamines que le poisson. Peu calorique, c’est une entrée en matière, gourmande à déguster sans hésiter.
Très bonne source de vitamines et minéraux, elles affichent des richesses de palmarès. 6 huîtres couvrent 50% des besoins en iode et en sélénium, 3 fois le besoin quotidien en zinc, 100% du besoin en vitamine D.
Le saumon, excellente source d’acides gras oméga 3, de vitamines (A, D, B12), de minéraux et d’oligoéléments (fer, magnésium, phosphore) a la particularité quand il est fumé de contenir certains éléments nutritionnels en quantités plus élevées que le saumon frais. Ceci grâce à son procédé de fabrication spécifique (salage, séchage et fumage) qui réduit sa teneur en eau.
Une seule tranche de saumon fumé assure 15 à 20 % de nos besoins quotidiens en vitamine D, et une grande partie de nos besoins en oméga 3, dont 40 % de l’EPA et 85 % du DHA. Deux lipides essentiels devant être apportés par l’alimentation.
La viande … cochon ou dinde ?
Même si le cochon sera de la fête… (pas pour lui !) la dinde se présente comme la moins riche en graisses (1,74g de lipides pour 100g). Son atout santé est aussi son apport important en protéines, en oligo-éléments (fer, calcium…) et en vitamines du groupe B.
La dinde est aussi riche en tryptophane, un acide aminé qui régule le sommeil. De là à s’endormir en plein repas… il n’y a qu’un pas… et la dinde aura bon dos !
Poursuivons par les marrons !
Enfant, je les guettais à la sortie des magasins…
Dans le froid hivernal breton
, ils représentaient les fêtes qui approchaient et réchauffaient nos petites mains enfantines. Aujourd’hui ces mêmes souvenirs m’habitent mais sous les tropiques, le régal est gouté différemment. Plein d’atouts, ils peuvent se retrouver avec bonheur autour de la viande mais aussi écraser dans une crêpe en dessert…
Pauvre en graisses (ouf…), le marron est riche en sucre complexe avec un index glycémique très bas (plus que la plupart des céréales…). De plus ils sont pourvoyeurs de fibres, d’antioxydants et de minéraux (fer, phosphore, magnésium…).
Encore une raison pour les choisir : certains de ses glucides se comportent comme des prébiotiques !
Les fruits, champions des stands pour la nutrition
Les traditionnelles mandarines, dont les pépins nous rendront riches pour le reste de l’année, offrent un bon apport en vitamine C (4 mandarines couvrent nos besoins journaliers), en carotène (un antioxydant… également à la mode) et en magnésium (connu pour son rôle anti-stress). Inutile de vous dire … qu’elle est la bienvenue à table !
Le fruit de la passion, très nutritif, contient des antioxydants (vitamines C et E, flavonoïdes) qui aideraient à lutter contre le vieillissement cellulaire. De plus il a une grande quantité de fibres efficaces pour améliorer la digestion. De là, à le positionner sur nos bûches… ou notre verre !
Le litchi a presque les mêmes vertus. Source de fibres (indispensables pour le transit intestinal ou pour réguler l’appétit) et sa pulpe est riche en minéraux, oligo-éléments et vitamines (dont la C antioxydante).
Donc fruits dans la corbeille des fêtes !
Bon… et le chocolat ?
Traditionnel comment résister à son bâton de kako ou une autre forme ?
Pourtant seul le chocolat noir est riche en” bons” gras (près de 40% de graisses mono-insaturées) ainsi qu’en magnésium et en potassium.
Il est aussi riche en antioxydants (effets intéressants sur la prévention des maladies cardio-vasculaires). Pour bénéficier pleinement de ses vertus, en consommer 20 g est suffisant (environ 3 ou 4 carrés). Pas plus !
La bûche, un incontournable des repas de fêtes
Bûche pâtissière ou bûche glacée ?
La version glacée, peut être à base de sorbet, et est alors moins calorique que la bûche à base de crème glacée. Pour la bûche pâtissière, les produits sont souvent … très riches en crème.
Alors on se fait plaisir avec une part de bûche, mais on pense aussi à la corbeille de fruits, idéale pour terminer un repas de fêtes… en toute légèreté !
Joyeuses fêtes à tous !
Fiche technique « Fêtes »
Les volailles
Si possible, préférez-les « Label rouge ou Agriculture biologique ». Ces labels garantissent une croissance lente de l’animal, un âge minimum pour l’abattage, une taille minimum du poulailler, un élevage en plein air, donc une lumière naturelle…
Les produits de la mer
Les huitres sont numérotées de 0 à 5 en fonction de leur calibre. Plus le numéro est élevé, plus les huîtres sont petites. Les huîtres sont consommables les mois dits « en r » (donc décembre !). Le reste du temps, elles sont laiteuses.
Des huîtres non ouvertes peuvent se conserver 4 à 5 jours au réfrigérateur, mais une fois ouvertes, dégustez-les dans l’heure !
La crevette fraîche a une couleur rose pâle ou orange-rouge, ne comporte pas de tache sur sa « carapace », a une chair translucide. Si elle dégage une odeur aigre, ne l’achetez pas. La durée optimale de conservation des produits de la mer achetés en poissonnerie est de 48h au réfrigérateur.
Le saumon sauvage est 2 fois moins gras que le saumon d’élevage ; environ 6 g de matières grasses pour 100 g contre 12 g pour le saumon d’élevage. Facilement reconnaissable, sa couleur est beaucoup plus soutenue et a beaucoup moins de rayures blanches, caractéristiques des saumons les plus gras.