Road trip à l’île Maurice : à gauche toute !

Isle de France d’autrefois

  • Moris… Un dé dans l’eau de 65 km sur 45… pourtant tant de puissance culturelle, géographique, humaine (différentes communautés et langues parlées).
  • 1,2 millions de personnes dont la langue maternelle est le créole mauricien.
  • Située dans l’ouest de l’océan indien au cœur de l’archipel des Mascareignes, un nom qui porte loin non ?
  • Avec l’île de Rodrigues, Agalega et Saint Brandon, iles toutes habitées, elles forment la République de Maurice.

Où séjourner sur le territoire ?

  • « Loin de l’affluence touristique »… invitée chez Christiane séjournant à Ruisseau Créole (district de Black River au sud ouest de l’île), j’étais comblée. Les ballades étaient des plus agréables ; pourtant le nom de la plage « La Preneuse » m’incitait à une certaine prudence !

La Preneuse Ile Maurice

  • Les couchers de soleil nous accompagnaient jusqu’à la plage Flic en Flac (nom de la station balnéaire), où la traversée de la rivière nous amusait.
  • Par contre, longer plus au nord la plage, nous emmenait vers les chaines hôtelières luxueuses installées depuis 2000. Lieu réputé de plongée sous-marine, les autres attractions nautiques sont aussi répandues, la barrière de corail protégeant les 177 km de côtes.

Comment visiter l’ île Maurice ?

  • En bus à Port Louis la capitale de 150 000 habitants se laisse découvrir à pied :

– Les maisons de style créole, la place d’Armes avec ses canons retournés, le front de mer, le champ de Mars où ont lieu les courses de chevaux de mai à décembre… toute une ambiance qui se découvre en flânant.

Sans oublier le marché typique sous les influences indiennes aussi bien par les vêtements que par la nourriture. Les oignons rouges, en particulier, inondent les étals… ils sont consommés deux fois plus qu’en France (8,5 kg contre 4,5 kg !).

Marche Port Louis ile Maurice

Le tour de l’île Maurice… En voiture… et à gauche !

– 6 à 7 jours peuvent suffire pour apprécier le territoire (2 nuits à Mont Choisy, 2 nuits à Flacq et 2 à Blue Bay)

– Parcourir les côtes mais aussi l’intérieur qui concentre une population dans des villages aux noms évocateurs (Nouvelle France, Circonstance, Pamplemousses…).

Notre périple à 3 (Monique complétait notre équipe !) se poursuivait le long de la côte… mais la mer est régulièrement inaccessible ! De grands murs protègent des propriétés privées ou des hôtels de luxe.

Nous avons stoppé au Cap malheureux, avec sa célèbre église au toit rouge, lieu de recueillement pour les naufragés, surplombant une petite plage que les pêcheurs regagnent en fin de journée…

 

 

 

Une ambiance à découvrir sous un festival de couleurs dégradées !

Que visiter ?

  • L’ile aux cerfs incontournable

– Départ depuis le « Trou d’eau douce » ;

– Petit détour sympa en canoë par la Grande Rivière Sud-Est (où une  cascade nous attend…)

– Superbe golf sur l’île : l’absence de barrières, nous a fait espérer une promenade… à peine y avions-nous mis un pied qu’une voiturette s’est approchée “Comment puis-je vous aider ?” a demandé le voiturier qui nous a signalé qu’il était interdit de rentrer sur le green. Bien joué !

  • La majorité des mauriciens est d’origine indienne d’où la forte prédominance de la religion hindouiste avec ses nombreux temples parsemés sur le territoire. Ne pas hésiter à s’y balader… Le Grand Bassin étant un haut lieu de culte, le lac étant considéré comme une résurgence du Gange sacré … toute une ambiance !

Pratiquer quelles activités à l’ île Maurice ?

  • Détente et farniente complètent les randonnées : les plages du nord sont simplement idylliques (style « carte postale » de Mont Choisy) mais cela ne suffit pas à la curiosité des « plus » baroudeurs !

Plage Mont Choisy Ile Maurice

  • La  randonnée de Chamarel est la plus classique avec sa terre colorée et “Le Piton de la Petite Rivière Noire” ;
  • D’autres points de vue sont accessibles par sentiers ou escaliers (à Souillac pour surprendre le « Gris-Gris » et la « Roche qui Pleure », « Le Morne », avec ses 555 mètres… !)
  • Aussi la découverte des îlets par canot apporte cette notion – bien illusoire – d’être seule au monde ! Ainsi l’île de bénitiers (depuis le village de la Gaulette) répond naturellement au besoin d’évasion que nous avons tous…
  • Le canoë dans ces eaux tranquilles est à la portée de tous (si si ! …)
  • Et le snorkeling fera aussi le bonheur des enfants et des plus grands.

Rencontre d’une célébrité qui ne le savait pas encore !

  • Une jeune chanteuse, du nom de Jane Constance (future lauréate “the Voice Kids” en 2015 et depuis a reçu le titre honorifique de “l’Unesco Artist for Peace”) s’est produite à la Mairie de Curepipe. Elle était alors accompagnée du groupe Alizée, dont le chef d’orchestre s’appelle Gérard Télot.
  • Une “alerte culturelle” nous a permis de bénéficier de ce spectacle grâce à “La Route des Cultures”.

Mon regret ?Ile aux cerfs ile Maurice

  • Ne pas avoir visité Rodrigues… je lis trop de jolies choses sur l’île et ses habitants… donc je ne l’ai pas fait, mais vous le conseille ! 😉
  • Y passer 2 nuits permet (me semble t-il) de se faire une idée de la vie de cette  île surnommée Cendrillon ; alors qui aurait idée de la faire attendre ?
  • … Mais TOI, qui l’a fait tu peux me laisser un commentaire ? hihi !

 Carnet de route

Y aller ?

  • 11 h de vol (si direct)
  • A 1 000 km de Madagascar et 200 km de la Réunion (certains vacanciers couplent ces destinations avec l’île Maurice)

Climat ?

  • Hémisphère sud donc saisons inversées de la France métropolitaine : sous les tropiques, température moyenne de 25° toute l’année
  • Période cyclonique de décembre à mars
  • Choisir mai – juin : loin de l’affluence touristique, comme la plupart des pays à visiter.

A faire ?

  • Randonnées et activités nautiques : embarras du choix !
  • Ne pas oublier de visiter l’intérieur du pays, la population est avenante et caractéristique par sa multi-culturalité.

Ne pas manquer ?

  • L’ilet des bénitiers, en dehors du flux touristique est un bijou de la nature
  • Aussi se renseigner sur les programmes culturels et se rapprocher des associations des « expats » très à la page et dynamique.

Le plus ?

  • Les paysages sont – sans contexte – magnifiques (variés, préservés, authentiques) et la population “plurielle” très accueillante.

Le moins ?

  • Les murs (lol) ! une sensation d’être « parquée » par endroit en séparant la zone touristique de la vie locale (surtout au Nord de l’île), alors que nous voyageons pour rencontrer les autochtones !