Le Népal … terre d’exil, de rêve et d’espoir

Drapeaux de prière / Népal

Népal : terre d’exil, de rêve  et d’espoir… 

  • Notre voyage de 3 semaines au Népal s’est inscrit dans une continuité car Solène (ma fille ainée) avait déjà séjourné sur ce territoire. Nous sommes donc reparties pour approfondir son premier contact (action humanitaire dans le cadre de ses études). Je me rappelle alors son exigence pour voyager … « Maman, je veux juste que tu réserves une première nuit d’hôtel à Katmandou pour notre arrivée ? » Ainsi a débuté notre itinéraire …Commerces et rue Kathmandou / Népal
  • Nous sommes restées trois nuits dans la capitale avant de nous rapprocher de l’Annapurna. Nous étions à la recherche d’un trek sans ascension majeure (pas l’Everest…) mais permettant une proximité avec les habitants des montagnes… un guide, enfant des montagnes, nous a fait découvrir sa région, la vallée du Langtang. Ce trek de 10 jours s’est inséré entre la visite de la capitale et celle de Pokhara, deuxième ville népalaise avec ses 260 000 habitants.

Religion au Népal … terre où Bouddha a vu le jour sous un arbre de Paix

  • La religion au Népal – comme dans toute l’Asie – occupent une place primordiale au quotidien. Même s’il s’agit de la terre d’accueil de Bouddha, l’hindouisme représente 80 % de l’orientation religieuse de la population et on compte seulement 10 % de bouddhistes, quelques musulmans (4 %) et une poignée de chrétiens.Moment de culte / Népal
  • La tolérance baigne le climat philosophique porté par l’ensemble des croyances et les fidèles – qu’ils soient hindouistes ou bouddhistes – participent souvent aux fêtes des deux religions.
  • Nous avons pu assister à un moment de culte où le son des instruments rythme le chant ; la douce mélodie imprègne les murs et les songes qui rejoigne l’unisson de l’être. Silence…

La crémation au temple de Pashupatinath

  • Situé à 5 km à l’ouest de Katmandou est le plus grand temple hindouiste du pays : les sadhus (hommes qui ont choisi la voie du renoncement et qui méditent de lieux saints en lieux saints), les charmeurs de serpent donnent une ambiance bien particulière autour des ghâts de crémation sur les berges de la rivière Bagmati, la rivière sacrée du Népal.

    Ghats Kathmandou
    Ghats Kathmandou

Découvrir Katmandou et sa vallée 

  • La ville grouille de monde… pourtant une certaine sérénité s’en libère. Pas d’oppression de chaleur, pas de bruit crissant, ni de tumultueux klaxons. Une certaine harmonie se dégage d’un mode de vie nonchalant. Les nombreux corps de métiers se succèdent : vendeurs à la journée et les exposants ayant pignon sur rue. La multiplicité des « jobs » nous interpelle alors que l’œil se ravit des couleurs chaudes et ocres de la rue.

    Peinture Thangka
    Peinture Thangka
  • Le bois utilisé pour la construction des maisons du centre-ville participe à la beauté de Katmandou… malgré les incontrôlables fils d’électricité.
  • Quatre jours à Katmandou pour voyager en « rayon de miel » et parcourir par dizaines de kilomètres sa vallée me semble suffisant. Des taxis sont disponibles sur l’ensemble de la ville. Après un marchandage de règle, de nombreuses visites s’offrent à nous !

Incontournable Backtapur et ses temples

Poterie a Backtapur
Poterie à Backtapur

  • Nous rendent muettes par la beauté du site : poteries, rues pavées de briques, architecture médiévale… donne lieu à une rêverie qui amène à la somnolence certains. En un mot : à ne pas manquer !Backtapur Carte Népal

Se rendre à Pokhara

Lever soleil Pokhara
Lever soleil à Pokhara

  • Nous sommes arrivées en bus depuis la capitale (200 km… compter 7 heures selon la compagnie), sans difficultés notables. Les trajets sont confortables et la réservation non problématique. A la différence de se loger … ce qui a été une prouesse car villégiature des népalais, la ville est prise d’assaut à certaines périodes (vacances scolaires). Donc à réserver à l’avance !

    Pokhara
    Pokhara et le lakeside
  • L’ambiance de la ville est festive et moderne (de nombreuses constructions). A 900 m d’altitude, Pokhara se pare de superbes montagnes se reflétant dans le Lakeside avec les massifs lointains de l’Annapurna qui se détachent (8000 m).

    Pokhara la festive
    Pokhara la festive
  • Préparation pour un départ de trekking (Everest), pause après une turbulence dans la capitale que le doonga (petit bateau à rames) apaisera au gré du vent.

Ne pas manquer … La Vallée de Langtang

Berger avec son couteau
Berger avec son poignard

  • L‘ascension du Kyanjin Gompa (3800 m) est sans difficulté majeure même si un niveau physique correct est souhaitable (compter maximum 6 heures de marche quotidienne). Les habitants Tamang de la vallée de Langtang, sont restés en dehors de la modernité galopante de la capitale népalaise.
  • Ils ont la réputation d’être artisans de renom et excellents dans la confection des Thangka (peinture religieuse bouddhiste utilisée comme support de méditation). Ils réalisent également le papier en Lokta et des tapis avec dextérité. L’ethnie Tamang est la deuxième ethnie mongoloïde du Népal.

 

  • Intercaler ce trek haut en couleurs est à retenir (10 jours)… Des agences peuvent le proposer à votre mesure, sachant que des points de repos sont incontournables. Le transfert en bus (8 heures) s’effectue jusqu’à Shyapru Besi (120 km). Puis le trek en lui-même débute de Lama Hotel – Langtang – à Kyanjin Gompa (même chemin pour le retour).

    Vallée de Langtang / Népal
    Vallée Langtang et ses habitants

Les Yaks (dont le lait fera de merveilleuses galettes) agrémenteront le parcours de montagne dans un décor de murs de pierres sculptées (mani dongs) et de drapeaux de prières flottants au vent (tarchoks). Logés chez l’habitant (habitat rudimentaire), le partage des jeux avec les enfants, les travaux des champs, les visites par les sentes des alentours donnent à ce temps un goût inoubliable.

Tombeaux / Népal
Tombeaux surplombant la vallée du Langtang

Parc de Chitwan (au sud central du Terai)

  • Prisé par les touristes car paysage spectaculaire (Himalayas en toile de fond…) avec des animaux sauvages, pour certains en voie de disparition (rhinocéros unicorne, tigre du Bengale).
  • Bien s’assurer d’un encadrement de guides expérimentés et officiels. Sinon la surprise des prix « galopants » restreint rapidement les visites !

    Parc de Chitwan / Népal
    Parc de Chitwan

Carnet de route

Quand partir ? chacun sa saison…

  • Le printemps est de fin février à fin mars
  • L’hiver de décembre à fin février

Mode d’emploi pour 3 semaines ? sans Everest au programme…

  • Katmandou et sa vallée dont l’incontournable Backtapur
  • Langtang : trek abordable sans notion alpinisme
  • Pokhara la festive et les marchés des villages voisins

Bon à savoir ?

  • Teraï : visitable toute l’année mais octobre à mars est le plus agréable (en dehors de la mousson)
  • Les collines (villes importantes dont Katmandou et Pokhara) sont plus agréables avec un climat tempéré (pré-mousson fin mai à mi-juin ; mousson mi-juin à fin septembre)
  • Haut Himalaya (Annapurna, Langtang, Everest) : cols fermés le plus souvent de décembre à fin février (par intermittence donc se renseigner)
  • TransHimalaya (Lac Rara, Dolpo, Mustang) : visitable de mai à octobre.

A découvrir ?

  • Le Népal sans imaginer un Trek est difficile, mais tout le monde ne peut se permettre « une montée en cordée »… aussi organiser un séjour “sportif” en montagne moyenne, dans la vallée du Langtang, contentera plus d’un !

Le moins ?

  • Les prix “aléatoires” pour visiter le parc de Chitwan !